Ad Astra

Titre : Ad Astra

Réalisateur : James Gray

Bande annonce

Genre : Science-fiction

Durée : 2h04

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Pour la petite histoire :

 

Comme souvent, c'est au cinéma que j'ai su que je voulais voir un autre film au cinéma. Ça faisait un moment qu'un gros film de science-fiction n'était pas sorti, et j'ai été plus qu'impatiente en découvrant la bande annonce, avec Brad Pitt en plus. Et puis, comme je suis dans une période forte en science-fiction d'un point de vue littéraire, j'étais d'autant plus ravie à l'idée de trouver un film dans le même thème. Les semaines ont défilé lentement, et j'y suis allée le jour même de la sortie, plus enthousiaste que jamais, notamment à cause de la pluie de très bonnes critiques de presse qui couvrait d'éloges le nouveau film de James Gray. 

 

Résumé du film :

 

L'astronaute Roy McBride s'aventure jusqu'aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de la planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l'existence humaine, et notre place dans l'univers. 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Eh bien... comme l'indique la note que je lui ai attribué, le film de James Gray est loin... loiiiiin de m'avoir convaincue. D'une part parce qu'il n'est pas du tout ce qu'il nous proposait d'être dans sa bande annonce (difficile de ne pas être déjà un peu déçue) et d'une autre part parce qu'il n'est pas grand chose d'autre pour autant. Je m'explique. 

 

La bande annonce m'avait clairement vendu un film de science-fiction avec de l'action. J'imaginais une épopée stellaire pour aller sauver la terre, peut-être même avec un peu d'intrigue entre Roy (Brad Pitt) et son père... un mélange d'action, de mystère et d'aventure. Bien, il a fallu tout jeter à la poubelle. Ad Astra n'est certainement pas un film d'action, ni d'aventure, quant au mystère... on peut toujours en discuter, mais pour moi il n'y en avait pas tant que ça, et surtout ce n'était pas très bien mené. Sans compter les incohérences physiques/techniques flagrantes dans certains passages... Je sais que ça n'intéresse pas tout le monde, mais il y a des moments où il faut tout de même essayer d'être un peu logique, sinon on y croit plus.

 

Bref, Ad Astra est plutôt un film de réflexion, largement dramatique, un questionnement sur l'humanité. Roy McBride est un homme des plus solitaire, de par son caractère, son histoire personnelle, et son voyage va être la source de nombreux questionnements introspectifs. L'introspection au cinéma, on connaît, dans un film de science-fiction, c'est vrai que c'est plus novateur, mais pour moi... ça n'a pas fonctionné. J'ai trouvé les thèmes abordés relativement clichés, et surtout... pourquoi amener tout ça dans l'espace ? J'ai surtout eu l'impression que les questionnements et le décor étaient démesurés. Un homme qui réfléchit sur sa vie, sa relation aux autres (et avec son père), son destin... qu'est-ce que ça vient faire dans le sort de l'humanité ? L'esprit a du mal à s'intéresser à un individu quand l'enjeu en parallèle c'est l'humanité toute entière. Pour moi, ça n'était pas pertinent.

 

 

Ensuite... le film est beaucoup trop long. Deux heures pour voir Brad Pitt se torturer les méninges, non merci. Je veux bien qu'il est toujours aussi beau malgré les années qui passent, mais à un moment ça ne suffit plus. J'ai passé la dernière demi-heure à me demander quand est-ce que ça allait enfin se terminer. Je pense que le film manquait cruellement de rythme, le scénario me paraît même un peu creux. Comme il y a très peu d'action, on voit le temps passer. Oh que oui.

 

Enfin, je terminerais en disant que ce film manque de véritables personnages secondaires. Roy McBride est un homme solitaire, caractérisé par son incroyable sang-froid. Brad Pitt l’interprète très bien, mais on ne peut pas se sentir proche d'un homme tel que lui (ou difficilement disons), c'est pour ça qu'on a les personnages secondaires normalement. Mais dans Ad Astra, on voit défiler plein de monde, on ne sait pas toujours tellement pourquoi, et puis on ne les revoit plus jamais. J'ai trouvé ça vraiment dommage, même si le thème principal du film est très certainement la solitude... bah, nous n'avons pas forcément envie de nous sentir si seuls nous aussi.