À propos

Bonjour chers internautes de l'internet mondial (oui, j'aime la redondance) ! 

Je m'appelle Éloïse Hailone, j'ai 27 ans (pour l'instant), je suis originaire de Toulouse (j'aime la brique et les chocolatines) mais je vis actuellement à Montpellier, parce que c'est pas mal non plus. La grosse bête poilue c'est Belote, mon chat, mais vous n'entendrez pas beaucoup parler de lui parce qu'il tient à sa vie privée.

Je me lance dans ce blog parce que j'aime écrire, et partager les choses que je découvre, que ce soit en matière de livre, de film, de série, de voyage, d'application, de taie d'oreiller... enfin bon. J'espère que vous pourrez passer un moment sympa dans le coin, en tout cas c'est fait avec amour et aux petits oignons.


 

Comment j'ai décidé que je voulais devenir écrivain :

 

J’aimerais bien pouvoir dire que j’ai toujours aimé lire puis écrire, mais en réalité pas du tout. Quand je suis entrée au CP, j’ai pleuré dans les jambes de mon père en répétant que je n’arriverai jamais à apprendre à lire et écrire (façon de faire que j’ai gardée pour bien des choses, comme les lacets, certains sports ou pour le Bac). En primaire, puis au début du collège, il n’y a pas eu un seul moyen pour me faire lire une page sans que je n’y sois absolument forcée… jusqu’à ce que je rencontre une nouvelle professeur de français, en cinquième.

 

Tout a commencé avec le Faucon Malté, d’Anthony Horowitz, reprise du célèbre Faucon Maltais, de Dashiell Hammett (que je n’ai lu que des années plus tard d’ailleurs). Bon, on ne va pas se mentir, j’ai été obligée de le lire aussi, mais pour le coup ça m’a vraiment plu, et ce qui a fini de me convertir ensuite, c’est le fabuleux titre d’Agatha Christie : Mort sur le Nil. À partir de là, je me suis dit que lire ça pouvait être autre chose qu’une corvée pour l’école, et que je pouvais aimer ça.

 
Pleine de cette merveilleuse découverte, j’ai voulu me procurer d’autres livres, que j’aurais moi-même choisi cette fois-ci, et c’est là que ma grand-mère m’a mis entre les mains son catalogue de France Loisir, en me disant que je pouvais prendre ce que je voulais, elle m’en faisait cadeau (toutes les grands-mères veulent que leurs petits enfants lisent, c’est sûrement génétique). Du haut de mes 13 ans, j’ai voulu prendre un vrai livre d’adulte (oublié la section jeunesse), et ai jeté mon dévolu sur un roman d’amour (le classique de la trentenaire qui repart à zéro après quelques catastrophes personnelles, on en a toute lu au moins un un jour je pense) : 
Un baiser, l’addition !, de Heather et Rose MacDowell. Je ne me risquerai pas à donner mon avis sur ce roman, parce que franchement, je ne suis pas sûre d’en avoir compris la moitié (à l’époque je veux dire). Je l’ai toutefois lu jusqu’au bout, et je n’ai pas du tout aimé, surtout la fin (les deux héros ne finissent pas ensemble, enfin c’est ce que j’avais compris, puisqu’en le relisant quelques années plus tard, j’ai réalisé que ça se finissait très bien en fait).

 

Et là… grand classique : comme ça n’allait pas du tout, je me suis dit que j’allais réécrire toute l’histoire pour que ça se passe comme j’en avais envie. J’ai donc acheté un magnifique cahier jaune (ma couleur préférée) format A4, et j’ai laborieusement commencé à tout réécrire, en ne modifiant que ce qui ne me plaisait pas. J’y ai passé des semaines, et si mes souvenirs sont bons je ne suis pourtant allée que jusqu’à la centième page, après quoi je me suis lassée. J’ai donc délaissé mon grand cahier jaune, j’en ai récupéré un plus petit (toujours jaune, évidemment), et je me suis mise à écrire une histoire de ma propre invention. Je possède toujours ce cahier, mais pour des raisons évidentes, liées au ridicule et aux fautes d’orthographes monstrueuses, personne ne le lira jamais.

 
C’est donc à partir de ce moment là (nous nous situons au début ou au milieu de ma quatrième, approximativement), que j’ai décidé que j’allais écrire. Au collège, j’ai rédigé mon premier roman, si on peut appeler ça comme ça vu que j’y ai étalé toutes mes pensées les plus fleur bleue (et je suis très très fleur bleue), en seconde le deuxième (pas beaucoup mieux que le premier mais un peu moins pire quand même), et ensuite a commencé une longue flopée d’années où j’ai démarrées beaucoup trop de choses et rien fini du tout (le Bac, la Fac, et les aléas personnels divers). J’ai perdu quelques années, même si je pense que c'est ce qu'il fallait pour mûrir un peu, jusqu’à l’année dernière où je me suis remise à écrire pour de bon, et me suis dit que le meilleur moyen de partager ça avec quelqu’un (ou quelques uns même) ce serait de mettre ça en ligne, avec des chroniques littéraires, et puis du cinéma et des voyages... Et c’est très exactement comme ça que vous en êtes arrivé là.


 Le (sacro-saint) cursus scolaire :

  • Bac Scientifique, spécialité Sciences et Vie de la Terre : J’ai toujours beaucoup aimé les SVT et le Français, alors j’ai choisi d’aller en S (un brin poussée par mon père) parce que ça me semblait plus sûr et parce qu’on m’a dit qu’avec ce Bac là je pourrais faire ce que je voudrais, ce qui s’est révélé plutôt vrai, mais qui a quand même été sacrément laborieux, parce que vraiment je n’aimais pas les Maths et la Physique.

  • Licence de Lettres Modernes : Revirement (plus ou moins) inattendu après le Bac S. J’ai passé trois semaines en Biologie, j’ai détesté, pris la peur de ma vie en réalisant que j’allais y rester au moins cinq ans (potentiellement sans temps à accorder à l’écriture) et ai fui en Lettres. Je n’ai pas eu beaucoup de mal à raccrocher malgré mes faiblesses (manque de culture littéraire principalement), et ai vraiment aimé ce que je faisais pendant quatre ans (j’ai passé ma L3 en deux ans), hormis la linguistique parce que ça vraiment c’est pas possible.

  • Master d’édition : Nous voilà au bout du chemin, j'ai terminé mon Master Métiers du livre et de l’édition à l’UGA (Grenoble), ce qui n’était pas forcément la voie que je m’étais imaginée au départ, mais qui m'a tout de même beaucoup plu. À présent, place à l'écriture !