Aïlo - Une odyssée en Laponie

Titre : Aïlo - Une odyssée en Laponie

Réalisateur : Guillaume Maidatchevsky

Bande annonce

Genre : Documentaire romancé

Durée : 1h26

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Pour la petite histoire : 

 

À la seconde où j'ai posé les yeux sur la bande annonce, j'ai su que j'allais aller voir ce film. Je suis la parfaite cliente pour ce registre, j'ai déjà vu plusieurs documentaires du même genre, avec des lions, des singes... Je trouve ça fascinant, et j'aime la façon dont les choses sont racontées, comme si nous étions des enfants en train de découvrir le monde. Et puis honnêtement... comment résister au petit museau plein de poils d'Aïlo ? 

 

 

Résumé du film :

 

Aïlo - une odyssée en Laponie raconte le combat pour la survie d'un petit renne sauvage, frêle et vulnérable face aux épreuves qui jalonnent sa première année. Son éveil au monde sauvage est un véritable conte au cœur des paysages grandioses de Laponie. 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

J'ai adoré ce documentaire ! C'est mignon tout plein ! Qu'est-ce qu'il peut y avoir de plus mignon qu'un petit renne ? (Je spoil un peu, en vrai il va y avoir plusieurs petits rennes...) Bon aller, un peu de sérieux, il n'y a pas que les petits rennes dans la vie, il y a aussi les renards, les écureuils, les lapins... ! 

 

J'ai vraiment apprécié chaque minute de ce saisissant documentaire, qui nous entraîne dans les traces d'Aïlo, un petit renne de Laponie, qui doit apprendre à devenir grand pour survivre et perpétuer le voyage de ses ancêtres, des plaines à l'herbe tendre aux montagnes escarpées recouvertes de lichens qui leur permet de survivre à l'hiver. L'histoire qui nous est racontée est donc, en plus d'être mignonne, très intéressante, grâce à toutes les précieuses informations distribuées par la voix off, dont je reparlerai ensuite. Nous accompagnons donc le parcours d'Aïlo et sa grande famille de rennes, mais pas que. Le narrateur nous emmène aussi à la rencontre de nombreux animaux qui peuplent les territoires de la Laponie. Ma préférée est sans doute celle du petit renard polaire (Ah ! Romantisme, quand tu nous tiens !), et je fais aussi une mention spéciale pour madame l'hermine, un petit animal surprenant... dont on ne comprend pas vraiment tout ce qu'il fait, mais qui a clairement comprit, lui, que faire des choses qui n'ont aucun sens permet de survivre parfois. J'ai bien ris en tout cas.

 

La narration est assurée par le chanteur Aldebert, qui donne littéralement vie à tout ce que nous voyons. Sa voix a vraiment du corps, de la présence, et c'était une parfaite interprétation pour nous emmener du rire aux larmes, de la fantaisie au drame qui se jouent dans la nature en Laponie. De plus, j'ai adoré la chanson du film (et toutes les musiques d'ailleurs) qui se joue au générique, et que j'aurais bien voulu vous mettre en lien, mais que je n'ai pas du tout pu retrouver sur Internet (vous n'imaginez même pas ma déception, j'étais prête à me la passer en boucle pour au moins trois jours en sortant de la salle de cinéma). 

 

Enfin, je dirais que ce documentaire est tout simplement vraiment beau à regarder. Les paysages en Laponie, les images de tous ces animaux sauvages, qui donnent l'impression d'être privilégié de pouvoir entrer comme ça dans leur vie, de les voir d'aussi près grâce à la caméra. J'en ai pris plein les yeux, et j'ai adoré ça ! Et puis on sourit, on rit, on a peur... je me suis sentie comme une enfant, presque toute seule dans la salle de cinéma, et c'était vraiment bien, de plonger dans ce récit, et d'oublier tout le reste.