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Aslinn - Les coulisses

Ces quelques derniers mois, j'ai eu l'occasion à travers les réseaux sociaux, et particulièrement Instagram, de vous parler des coulisses de l'écriture d'Aslinn (entre autres choses). Je souhaite aujourd'hui revenir là-dessus, de manière plus synthétique, mais également afin d'apporter quelques compléments d'informations. Histoire de vous faire découvrir l'ensemble de l'envers du décor, vous allez voir, c'est sympa !

Quand est-ce que j'ai rédigé Aslinn ?

C'était en parallèle de ma seconde troisième année de Licence de Lettres Modernes, que j'ai effectuée à distance (en travail autonome quoi), en 2016-2017. J'avais alors 21 ans (que le temps fil vite dit-donc !).

Où est-ce que c'était ?

J'ai écris exclusivement depuis Montpellier, la ville du soleil !

 

Mes spots d'écriture de prédilection étaient : sur mon bureau, accompagnée de Belote le chat, dans mon lit, accompagnée de Belote le chat, sur le canapé du salon, accompagnée… bon vous avez compris (en vérité, il m'a plus distraite à vouloir des caresses qu'autre chose, mais bon, notons sa contribution). J'ai également investi d'autres lieux comme : la Bibliothèque Universitaire un peu (pas trop quand même, c'est trop stricte comme cadre), mais surtout la salle de projet de mes colocataires, un espace studieux mais décontracté (oui, oui, c'est possible). En vérité, c'est dans cette dernière que j'ai passé mes meilleurs moments d'écritures, lancée à fond dans mes chapitres, jusqu'au moment salvateur de la pause cookie.

Ça a prit combien de temps ?

En tout, je dirais que ça a dû prendre un mois ou deux pour le plan détaillé puis six bons mois pour l'écriture, peut-être un peu moins. Au milieu de l'année il y a eu un mois d'arrêt pour les fêtes de fin d'année et d'autres arrêts en Mai pour mes partiels... c'était un peu du gruyère.

 

Grosso modo, j'ai démarré en Octobre et terminé en Juin. Après, comme je faisais ça en parallèle de mes cours à distance et de ma nouvelle vie à Montpellier (ce n'était pas vraiment ma tâche principale pour faire simple)... c'est compliqué de quantifier.

C'était comment ?

Je travaillais en silence lorsque j'étais seule, et en musique quand des gens parlaient autour de moi. Je peux faire les deux. J'aime le silence pour me concentrer sur ce que j'écris, pour mieux le vivre et le visualiser en même temps. D'un autre côté, j'aime beaucoup la dynamique d'un groupe où plusieurs personnes travaillent, même si il y a du bruit.

 

Autre aspect intéressant. Je me suis lancée toute pleine d'inspiration et de motivation dans l'écriture d'Aslinn, lorsque j'ai décidé de participer à l'appel à texte des éditions Magic Mirror. J'ai écris environ quarante pages d'une seule traite (enfin avec régularité) puis je suis tombée en panne sèche. Pendant un mois, peut-être un peu plus, je n'ai pas écris une ligne, et j'ai eu beaucoup de mal à m'y remettre par la suite. Je n'avais plus trop goût à l'écriture, je n'avais plus envie, je n'y croyais plus… il m'a fallu un peu de temps, et la salle de projet partagée avec mes colocataires, pour m'y remettre à fond, et écrire non-stop (enfin sauf pendant les partiels) jusqu'au point final.

Pour résumer

Aslinn m'a permis de me prouver que je pouvais le faire, que j'étais encore capable d'arriver au bout d'une histoire, d'un roman. Ça m'a fait un bien fou ! Ça a été dur, je n'y ai pas toujours cru, j'ai trouvé mon plan bancal, j'ai eu envie de tout recommencer, j'ai douté de mes personnages, j'ai douté de l'intérêt de mon histoire… j'ai douté de tout ! Mais je ne me suis pas laissée arrêter. J'ai persévéré jusqu'à la dernière minute !

L'appel à texte

Comme j'en avais parlé dans l'Introduction d'Aslinn (qui remonte à quelques mois maintenant), j'ai écris ce roman pour participer à l'appel à texte d'une nouvelle maison d'édition : Magic Mirror, spécialisée dans le remaniement des contes de fées. Le thème imposé était celui d'une revisite de La petite sirène, de H. C. Andersen. 

 

Je crois qu'il est facile de deviner que mon texte n'a pas été sélectionné. J'ai rendu mon manuscrit le soir même de la fin de l'appel à texte, pile poil dans les délais (c'est pas bien, ne faite pas ça) et… c'était un premier jet. Vilaine fille ! J'aurais dû m'organiser mieux, très certainement, mais le temps pressait, j'ai géré ça à côté de mes cours à distance et de la vie qui continue auprès des amis et de la famille.

 

Lorsque je suis arrivée à la deadline, j'étais dans tous mes états. J'ai à peine eu le temps de relire, surtout de faire relire, pour ne pas envoyer un torchon (merci Papa, tu es vraiment multi-casquettes), et j'ai envoyé, parce que je ne voulais pas avoir mené tout ce projet de front pour ne même pas le soumettre. Ça a été la débandade, même si j'ai réussi !

 

Quelques semaines plus tard, j'ai reçu un mail de refus… mais un mail bienveillant, un mail encourageant, qui me pointait les soucis et me donnait des conseils pour m'améliorer. Je savais déjà que mon texte ne serait pas retenu. Une seule place, et je ne me prends pas pour un génie, je savais que c'était un premier jet que j'envoyais. Ça m'a fait du bien d'être encouragée, d'être valorisée malgré l'échec. Je me suis sentie être une vraie auteure tout de même.

 

Mon roman terminé, j'ai laissé passer l'été. J'avais besoin de me ressourcer, de faire une pause d'écriture bien méritée, de prendre des vacances, mais également de préparer mon futur, vers Grenoble et le Master d'édition que j'allais intégrer à la rentrée 2017. Toutefois, l'histoire d'Aslinn ne s'arrête pas ici. Je n'ai pas décidé de délaisser et abandonner mon roman à ce moment-là. J'avais d'autres projets pour lui...

To be continued... 

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