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China girl

Titre : China girl

Auteur : Kevin Kwan

Maison d'édition : Albin Michel

Genre : Chick-lit

Nombre de pages : 512

 

 

Pour la petite histoire :

 

Il s'agit de la suite de Singapour Millionnaire, roman sur lequel j'avais déjà écrit un article et que j'avais beaucoup aimé. Quand j'ai su qu'il y avait une suite (pourtant parue il y a un moment mais je n'avais pas réalisé), j'ai eu hâte de replonger dans les histoires dépaysantes de ces riches asiatiques, et de leurs frasques plus ou moins scandaleuses. J'avais aussi envie de retrouver Rachel et Nicholas, des personnages vraiment attachants. En plus, ça tombe bien, avec toute cette folie de confinement, j'avais vraiment besoin de partir un peu ailleurs (Pourquoi pas en Asie, tiens ?), ce roman était parfait pour avoir un peu de dépaysement, bien calée dans mon canapé.

 

 

Quatrième de couverture :

 

À la veille d'épouser le célibataire le plus convoité de l'Asie du Sud-Est, Rachel Chu se retrouve confrontée à un redoutable secret de famille. Une découverte qui va la mener de Singapour à Shangai et Pékin, où les nouveaux riches chinois en surenchère de bling-bling et d'excentricités relèguent nos it-girls occidentales au rang de jeunes filles rangées ! 

 

Ascension sociale, milliardaires en mal d'amour et de folies, scandales en tous genres... Kevin Kwan nous entraîne dans l'univers argenté et déjanté d'une jet-set asiatique qu'il connaît comme personne. Cinglant, fascinant et jubilatoire, un roman où (presque) rien n'est inventé.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Nous voilà de retour dans ce monde décalé des riches et grandes familles asiatiques, mais cette fois nous sommes en Chine au lieu de Singapour. Il y a dans ce tome de nombreux nouveaux personnages, tous hauts en couleur et... riches, mais nous sommes aussi, heureusement, avec Nick et Rachel, ainsi que cette chère Astrid, douce cousine de Nicholas au style incomparable. J'ai beaucoup aimé la nouvelle famille que se découvre Rachel, même si ça m'a fait bizarre qu'Éleanor soit en contrepartie si peu présente dans le roman. Toutefois, je pense que c'est mieux comme ça, pour ne pas avoir trop l'impression que l'histoire se répète, malgré les décors très similaires, en plein dans les richesses de ces gens dont on ne compte plus la fortune en millions mais parfois même en milliards.

 

Il y a également dans China Girl de nouvelles intrigues, même si ce sont toujours des histoires d'argent, de rangs et de bonnes sociétés qui cherchent à s’entre-tuer (j'exagère à peine). Bien que ce soit assez similaire, je ne me suis pas ennuyée une minute entre les différents points de vue qui nous sont proposés : principalement Rachel et Nick, Colette et Carlton et enfin Kitty Pong, assez étonnamment d'ailleurs. Cette dernière partie est sans doute celle que j'ai le moins aimée, un peu trop déconnectée du reste, mais c'était sympa tout de même. Autrement, les nouvelles passions qui se déchaînent autour de Rachel, qui vient de retrouver son père, sont intéressantes et complexes, l'auteur nous distille les informations au compte gouttes, juste ce qu'il faut.

 

On retrouve dans ce second tome la même débauche de luxe et de descriptions de toutes ces richesses improbables comme sait si bien les faire Kevin Kwan. Peut-être que ça peut en lasser certains, personnellement je trouve que ça aide à s'immerger, à rendre crédible cet étrange univers qu'on imaginerait même pas. Je n'y plonge pas avec envie ou convoitise mais avec curiosité, c'est dépaysant, mais je n'aimerais pas y être une seconde, c'est ce qui rend la lecture si agréable, on reste du même avis que Rachel au final. Des gens normaux qui contemplent un tableau fascinant mais... un peu aberrant.

 

Enfin, le final est touchant et réussi, mais je suis un peu restée sur ma faim. Même si les intrigues étaient globalement bien, une en particulier, à propos de Tyersall est donnée dès le départ, et non résolue dans ce tome-ci. En me renseignant un peu, j'ai appris qu'elle serait le sujet principal du prochain tome. Je trouve un peu dommage de nous mettre l'eau à la bouche dans les premiers chapitres pour quelque chose dont on ne parlera plus pendant tout le roman... Autre frustration mais qui n'a pas à voir avec le roman en lui-même, le troisième tome n'a pas été traduit en français. Je sais, je pourrais le lire en anglais, mais de un, je ne suis pas très bonne en anglais, et de deux, je pense qu'un roman avec autant de descriptions dont je ne connais déjà pas toujours tous les mots en français, ça va vite me prendre la tête en anglais. C'est bien dommage... j'aurais voulu connaître la suite.

 

Bref, pour résumer, c'est une super nouvelle lecture de Kevin Kwan, que j'ai dévorée, qui m'a détendue et permis de me déconnecter un peu de la réalité du moment... ça fait du bien !

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