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Die Hard - 1 à 4

Titre : Piège de Cristal

Réalisateur : John McTiernan

Bande annonce (attention, elle est plus toute jeune)

Genre : Film d'action

Durée : 2h06

 

Synopsis :

 

Le lieutenant de la police de New York John McClane se rend à Los Angeles afin de passer Noël en compagnie de son épouse Holly et de leurs deux enfants. Il est séparé de sa femme depuis plusieurs mois. John rend malgré tout visite à Holly sur son lieu de travail : l'immense tour Nakatomi Plaza. Le gratte-ciel n'est pas encore achevé mais une immense réception y est organisée. Pendant que John fait un brin de toilette, des hommes armés font irruption dans la tour. Il s'agit d'un groupe de criminels mené par Hans Gruber. Ils prennent le personnel en otage, dont Holly. John, qui a échappé à l'assaut, est désormais seul. Il va alors tout tenter pour contrecarrer leur plan.

Ce que j'en ai pensé :

 

Ah la la, Piège de Cristal, le premier Die Hard, un film plus vieux que moi, au point que Bruce Willis a encore des cheveux ! Comme on le sait dans le monde du cinéma, le premier film est souvent le meilleur, et à mes yeux c'est on ne peu plus vrai dans le cas présent. Ce film est original (tout du moins pour un film d'action), drôle, il envoie du pâté et c'est bien ce qu'on lui demande. 

 

Le personnage de Bruce Willis, John McClane, est plutôt bien construit : un flic de New-York qui a des problèmes avec sa femme, des enfants... on ne nous balance pas juste un mec comme ça, on peut apprécier un peu de background. Pour l'entourer, bien qu'il prenne une grosse partie de l'affiche, il y a ce cher Al, policier également, qui joue parfaitement le bon copain et nous sert quelques répliques bien senties. Un second rôle appréciable et drôle. Il y a également Holly, la femme (enfin c'est compliqué) de John, très jolie mais loin d'être idiote, une femme de tête et qui a une vraie carrière (et moi ça je valide). Enfin, le grand méchant, et quel grand méchant ! Hans Gruber, joué par l'excellent Alan Rickman, convainquant et charismatique.

 

Côté scénario nous voilà plutôt agréablement servis ! C'est très bien ficelé, il y a de l'action (bon en même temps c'est Die Hard) et l'intensité monte petit à petit, avec celle des explosions, bien sûr. Bruce Willis en souris terroriste dans l'immense Tour du Nakatomi Plaza, ça fonctionne. Ce que j'apprécie vraiment, c'est que le scénario soit relativement simple : presque un seul décor, une unité d'action, pas trop de personnages... et surtout pas trop de fantaisies loufoques (vous comprendrez mieux quand je parlerai des autres films).

 

La vraie pâte de Die Hard, qui s'établit ici pour la première fois, c'est le twist en ce qui concerne la véritable motivation des méchants. On nous fait regarder d'un côté, puis de l'autre, et à la fin seulement on comprend vraiment pourquoi ils sont là et ce qu'ils veulent. Aujourd'hui, plus de trente ans après, c'est certainement moins original, on a vu beaucoup d'autres films d'actions qui s'emploient à faire ça, mais ça reste un bon moyen de captiver l'attention du public.

 

Pour résumer, Piège de Cristal nous offre une bonne dose d'action, de suspense, d'explosion et d'humour ! Pour moi, ce film représente un bon moment à passer devant son écran, et c'est plutôt chouette qu'il n'ai pas trop mal vieilli. Moi qui suis adepte des films de Noël, celui-ci se place plutôt haut dans mon top.

Titre : 58 minutes pour vivre

Réalisateur : Renny Harlin

Bande annonce (attention, elle est plus toute jeune)

Genre : Film d'action

Durée : 2h03

 

Synopsis :

 

L'inspecteur de police John McClane attend que l'avion de son épouse atterrisse dans un aéroport international proche de Washington. D'étranges allers et venus attirent son attention... Il suit des hommes qui communiquent discrètement entre eux jusqu'au sous-sol de l'aéroport. Là, des inconnus tirent sur lui et des mercenaires prennent le contrôle de l'aéroport, coupant toute communication avec l'extérieur. Les passagers des avions prêts à l'atterrissage, dont la femme de McClane, n'ont plus que cinquante-huit minutes pour vivre !

Ce que j'en ai pensé :

 

Die Hard volume 2, c'est reparti pour un tour avec ce cher John McClane ! Un nouveau film de Noël pas piqué des hannetons, mais cette fois avec des avions pour les explosions.

 

Nous retrouvons Mr McClane qui, chose rare, s'entend bien avec sa femme Holly, attention, il va falloir en profiter. Noël s'annonce joyeux, mais pas trop quand même, n'oublions pas quel policier très particulier de la police de New-York est présent à l'aéroport, ça va forcément déraper... J'ai regretté cette fois-ci qu'il n'y ai pas un agréable personnage secondaire comme Al pour accompagner l'agent McClane, même si on a droit à une ribambelle de policiers et militaires (entre autres) personne ne sort vraiment du lot, je trouve. En revanche, côté méchant, ça se laisse un peu mieux apprécier. William Sadler (que j'aime beaucoup depuis la série Roswell... j'étais petite ok ?) est un antagoniste convainquant, ils savent prendre des hommes aux traits charismatique dans la série Die Hard.

 

Au niveau de l'intrigue, c'est plutôt sympa je dirais, même si nous allons avoir droit à quelques scènes peu crédibles sur le tarmac... Des avions qui ne peuvent pas atterrir, toutes les communications coupées, menaces d'explosions et bien sûr Holly, Mme McClane, qui se trouve dans un des vols, ça monte l'intensité du film. Pour ce qui est du suspense et de l'action ils sont au rendez-vous et le twist final, bien que moins original que dans le premier, reste convenable.

 

Globalement, il y a fatalement un peu moins d'originalité dans 58 minutes pour vivre que dans son prédécesseur. J'ai un peu moins aimé cette version du lieutenant McClane seul conte tous (puisque personne ne veut l'écouter à chaque fois qu'il approche de la vérité). Il manque un peu de l'élan du premier, mais ça reste un très bon film dans son genre, que j'ai pris plaisir à revoir avec les copains !

Titre : Une journée en enfer

Réalisateur : John McTiernan

Bande annonce (plutôt un extrait)

Genre : Film d'action

Durée : 2h11

 

 

Synopsis :

 

Le lieutenant John McClane est de retour et il est demandé en personne par un terroriste, Simon, qui menace New York. Alors qu'il fait équipe avec Zeus, un commerçant du quartier d'Harlem embarqué dans l'aventure malgré lui, McClane se livre à un petit jeu à travers toute la ville, devant résoudre des énigmes. S'il rate son coup, une bombe explose, c'est la règle imposée par Simon... 

 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Dans ce troisième opus Die Hard, Noël c'est fini, tout comme le gentil héros lieutenant John McClane. Place nette a été faite pour le flic désabusé, malheureux et passablement alcoolique (qui en plus a été suspendu). Un personnage principal plutôt au fond du trou mais qui annonce tout de même une aventure qui promet d'être épique, ne vous inquiétez pas !

 

Côté casting, Bruce Willis nous offre une nouvelle prestation plutôt intéressante. J'ai apprécié de découvrir notre lieutenant tête brûlée préféré dans son dark side. Désabusé, certes, mais qui souhaite toujours éviter les morts et déjouer les plans d'un méchant aux idées étranges. Et dans ce cas, qui de mieux pour l'accompagner que le grand Samuel L. Jackson ? Un vrai co-personnage principal qui assure et relève un peu les dialogues. Personnellement, j'ai adoré les voir s'embrouiller tout du long et se lancer des pics racistes. Leur duo fonctionne à merveille, et c'est vraiment appréciable. Je trouve que McClane a plus de valeur avec un acolyte.

 

À côté d'eux, un antagoniste qui a un cheveux sur la langue mais qui relève le défi d'être intriguant et efficace, en les faisant courir de partout à travers la ville. Par contre côté féminin il n'y a rien du tout à se mettre sous la dent dans ce nouvel opus. Holly a disparu puisqu'ils sont apparemment en train de divorcer, et la seule femme qu'on remarque à la caméra, du côté des méchants, n'a pas une ligne de texte et seulement des scènes d'action qui n'ont ni queue ni tête. Ah, et bien sûr, elle est uniquement vêtue de tissus peu couvrants, question de principe j'imagine. Ce n'était vraiment pas nécessaire.

 

Côté intrigue, ça démarre vraiment pas mal. La police toute entière est sous tension : un malade fait exploser des bombes après avoir réclamé en particulier le lieutenant McClane pour déjouer ses devinettes. Oui oui, des devinettes. Mais ça passe vraiment bien. Le terroriste est mystérieux, on se doute qu'un autre plan se joue en secret, comme nous a habitué la saga, et moi je trouve que ça nous tient bien en haleine. Bon, bien sûr, il y a de nouvelles scènes d'actions tout en explosions toujours plus surréalistes... je pense que McClane doit être de la même famille que Chuck Norris pour continuer à survivre à des trucs pareils. Mais bon, on est aussi un peu là pour ça, alors on apprécie les effets ou sinon au moins on rigole.

 

Le retournement final propre à chaque intrigue des Die Hard est plutôt réussi. Bon, le background du méchant est un peu facile, mais je ne lui en tiens pas rigueur. Par contre, la vraiment toute fin part un peu trop dans tous les sens. Les dernières minutes du film restent un mystère pour moi, tant de nombreux personnages (parmi les antagonistes) semblent se retourner les uns contre les autres, sans compter les déductions de McClane qui vont toujours plus loin. Ça m'a un peu larguée... Heureusement, la dernière scène d'action est sympathique, et le film a le bon ton de se terminer sur le vif, alors je leur pardonne les petits désagréments précédents.

Titre : Retour en enfer

Réalisateur : Len Wiseman

Bande annonce

Genre : Film d'action

Durée : 2h20

 

Synopsis :

 

Pour sa quatrième aventure, le lieutenant John McClane se trouve confronté à un nouveau genre de terrorisme. Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et l'énergie des États-Unis, est détruit de façon systématique, plongeant le pays dans le chaos. Le cerveau qui est derrière le complot a tout calculé à la perfection. Ou presque... Il n'avait pas assez prévu McClane, un flic de la vieille école qui connaît deux ou trois trucs efficaces pour déjouer les attaques terroristes.

 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Bonjour, bienvenue au début de la fin. C'est ici qu'on commence sérieusement (et termine d'ailleurs) à dégringoler. Nous sommes à la limite de l'opus de trop à mon goût, mais bon, ça se regarde tout de même, par amour pour la trilogie vraiment bonne que nous avons déjà vu jusque-là.

 

Le film est sorti en 2007, et comme les années 2000 représentent la technologie, Retour en enfer surf sur cette vague du numérique et des ordinateurs de partout. Le défaut de ce choix, c'est qu'aujourd'hui en 2020, ça fait vieux et peu crédible. Toutefois, moi je trouve que ça a un côté amusant, si on arrive à faire un peu abstraction de ce que ça a d'invraisemblable.

 

Au casting, toujours le lieutenant John McClane, fidèle au poste même si il a prit un léger coup de vieux. De toute évidence ça ne s'est pas vraiment arrangé avec sa femme depuis l'opus précédent, mais il a l'air plus rangé à défaut de réussir à s'entendre avec sa famille. Nouvelle aventure dit nouvel acolyte : un jeune geek, bien évidement, mais qui manque de caractère (à mon goût en tout cas) et qui se traîne en dehors du fait qu'il est magicien avec les ordinateurs. Le méchant est beau et charismatique (oui, j'adore Timothy Olyphant), bon par contre il n'a pas du tout été respecté à la fin du film... Bref, stop au spoil. Côté féminin, nous rencontrons la fille de McClane, interprétée par Marie Elizabeth Winstead, qui a du caractère comme son père. Il y a également la petite amie du méchant, un peu plus stylée et utile que celle du précédent opus, mais qui reste sous-côtée à mon avis.

 

Pour le scénario, comme toujours dans Die Hard, une intrigue pas trop mal montée malgré la bidouille magique sur les ordinateurs (c'est so 2007) et un retournement de situation finale intéressant, mais c'est sûr qu'on a prit l'habitude et qu'on se laisse bien moins impressionner. Après, c'est pour ça qu'on revient, non ? Bon, par contre... c'est le film qui m'a amenée à l'overdose des scènes d'actions aberrantes... j'ai fait une indigestion, ça devait arriver je suppose. Entre une scène dans une centrale nucléaire sans aucune crédibilité (une voiture dans un ascenseur et une explosion qui ne tue pas les héros... dans une centrale, nucléaire !) et une autre, pire encore, avec un hélicoptère et un camion qui se font la guerre sur la voie rapide à coup de missile (je crois)... s'en était vraiment ridicule. C'était de trop pour moi, c'est vraiment n'importe quoi.

 

Bref, pour conclure, le film est à peu près correct si on arrive à rester dans le délire, mais il faut vraiment fermer les yeux sur une bonne partie de la crédibilité et s'attendre à une fin un peu décevante. En dehors de ça, c'est un Die Hard, qui reste dans la lignée de ses prédécesseurs, et puis... c'est drôle quand même (même si je pense que certaines fois ce n'était pas l'effet escompté par le réalisateur).

Yippee-ki-yay motherfucker !

(je ne vais pas mettre la traduction, c'est pas très poli)

Die Hard 5 ? Jamais entendu parler, désolée. Ce film n'existe pas en fait.

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