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Fahrenheit 451

Titre : Fahrenheit 451

Auteur : Ray Bradbury

Maison d'édition : Folio SF (éditeur d'origine : Denoël)

Genre : Science-fiction

Nombre de pages : 240

 

 

Pour la petite histoire :

 

Il y a je dirais environ trois mois, je me suis mise à la science-fiction. Je ne sais pas tellement quelle mouche m'a piquée, mais je me suis dit qu'il fallait vraiment que je m'y penche, d'un point de vue littéraire. Peut-être que c'est depuis que je suis tombée si complètement et profondément amoureuse de Cloud Atlas, ou parce que j'ai revu récemment les Matrix, ou encore quand j'ai découvert Sense 8 (ok, j'ai un gros béguin pour les Wachowski). En tout cas, je me suis mise en tête de lire et découvrir les grands classiques de la littérature SF. Et franchement, quoi de mieux que de commencer par un roman de science-fiction qui parle de livres ?

 

 

Quatrième de couverture :

 

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. 

Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif. 

Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé. 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Cette lecture m'a un peu laissée perplexe, mais je dirais que globalement, je l'ai appréciée... je crois. Mon premier sentiment en refermant le livre, ça a été quelque chose comme ça : "Ah, c'est intéressant... je comprends que ce soit un classique. ... Est-ce que j'ai vraiment tout compris ?". Je n'ai pas encore lu énormément de vieux romans de science-fiction, mais c'est sûr qu'il y a un décalage qui rend les choses sûrement moins évidentes qu'elles ne devaient l'être pour un lecteur de l'époque où le roman est sorti.

 

J'ai eu assez de mal avec l'arrière-plan du roman. La société dans laquelle se déroule l'histoire de Montag est relativement floue. J'avais l'impression de me retrouver dans un monde presque onirique tant les descriptions manquent de spécification. Certaines choses qui n'existent pas sont décrites, pour mieux nous immerger je suppose, mais il y a tellement peu de choses familières qu'on se sent complètement ailleurs. Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, à comprendre vraiment de quoi il retournait, tant je ne me sentais pas dans une réalité tangible.

 

Ensuite, j'ai eu beaucoup de mal à m'identifier aux personnages, à me sentir proche d'eux. Montag est un membre de cette étrange société qui ne pense plus, et qui lui, essaie de penser à nouveau. Malgré ça, j'avais du mal à le comprendre, certainement aussi à cause du fait que son environnement me paraissait inaccessible. Pour les personnages secondaires, ils ne font que passer, et servent simplement le discours de l'auteur, alors... je ne m'y suis pas tellement intéressée non plus. 

 

J'ai relevé tout au long de ma lecture, de nombreuses choses qui m'ont fait penser au Meilleur des mondes, de Aldous Huxley. Cette vision de la société où on aurait demandé à ses individus de ne plus penser, de suivre des préceptes de vie qu'il ne faut pas chercher à comprendre. La distraction avant tout, au point qu'elle n'a plus aucun sens si ce n'est de détourner l'esprit de tout ce qui pourrait le faire réfléchir. L'espèce de télévision améliorée m'a fait penser aux machines à images et odeurs du Meilleur des mondes. Apparemment, c'est un thème qui a beaucoup agité les auteurs de science-fiction à cette époque, bien que les publications aient vingt ans de différence. Aujourd'hui, ces thématiques sont encore largement d'actualité, mais je n'ai pas vraiment compris quelle était la finalité de Fahrenheit 451, si ce n'est dire qu'une société où les gens ne pensent plus court à sa perte, et qu'il est important de préserver le savoir. 

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