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La flamme

Titre : La flamme

Créateurs : Jonathan Cohen, Jérémie Galan et Florent Bernard

Bande annonce

Genre : Comédie, parodie

Nombre de saison : 1, renouvelée

Nombre d'épisodes : 9

Pour la petite histoire :

 

J'ai découvert cette série tout simplement lors de sa promotion, que j'ai vu passer en surfant sur l'internet mondial. Comme un certain nombre de personnes à présent, je connais plutôt bien le travail de Jonathan Cohen, que j'ai vu dans Bref, puis dans Bloqués, puis dans Serge le Mytho, et même dans quelques longs métrages comme Budapest ou Amour et turbulences. Il fait partie de ces acteurs qui campent à peu près toujours le même type de personnage, mais qui ont le mérite de le faire bien. Quand j'ai vu le teaser de La flamme, je me suis dit que ça allait coller parfaitement ! Humour décalé et caustique en prévision, parfait pour rire et se vider la tête en période de confinement... ou même sans d'ailleurs !

 

 

Pitch de la série :

 

Dans cette saison de La Flamme, le cœur à prendre est celui de Marc, pilote de ligne. La vie lui a tout donné... sauf une copilote. Pendant neuf semaines, dans une sublime villa, treize femmes vont s'affronter pour tenter d'allumer en lui... La Flamme. Alors armez les toboggans, vérifiez les portes opposées... Marc va emmener ses prétendantes au septième ciel !

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

En premier lieu, même si ça ne fait pas tout, il faut saluer le casting incroyable qui a été réuni pour la première saison de cette série. Il y a Jonathan Cohen, parfait dans son rôle de cœur à prendre candide et égoïste, mais également Vincent Dedienne, merveilleux en tant que présentateur du show et ensuite, une belle et grande liste d'actrices prestigieuses pour jouer les candidates. J'ai été surprise de trouver là Adèle Exarchopoulos, que j'ai l'habitude de voir dans un registre plus dramatique, mais j'ai adoré. Autant qu'Ana Girardot, Florence Foresti, Leïla Bekhti ou Géraldine Nakache... Elles sont toutes parfaites, dans des rôles stéréotypés mais parodiés au poil ! J'ai également adoré la longue liste de guests qu'on découvre tout au long des neuf épisodes... il y autant le plaisir de retrouver des acteurs qu'on apprécie que celui de découvrir quel rôle improbable ils vont nous servir.

 

La flamme est donc une comédie mais avant tout une parodie et elle réussie selon moi brillamment sa mission. On retrouve épisode après épisode tous les codes et clichés de ce genre d'émission. Les téléspectateurs assez vieux (comme moi, hé hé) peuvent se rappeler du Bachelor et s'amuser des nombreuses ressemblances, amplifiées au ridicule, pour notre plus grand plaisir. Même si il n'y a pas vraiment d'originalité propre dans le choix des épisodes qui reprennent scrupuleusement ce qu'on a pu voir dans les émissions parodiées, j'ai attendu avec impatience de découvrir comment ça allait être détourné.

 

Ce qui participe aussi grandement à la réussite de cette série, c'est son humour. Il est beauf, lourd, décalé, grinçant, parfois même un peu gênant... mais c'est exactement ce dont on a besoin pour rire. Je trouve ça génial que ce type d'humour puisse s'épanouir dans une série comme celle-ci. Il en faut pour tous les goûts, ça ne plaira pas à tout le monde, mais c'est pas grave, du moment que l'oeuvre rencontre son public. J'en fait partie en tout cas !

 

Malgré son côté prévisible par le nombre d'épisodes calqués sur ce qu'on a déjà vu dans les émissions qu'elle parodie, cette série est restée pour moi prenante et drôle pendant ses neuf épisodes. J'ai eu hâte chaque soir de me remettre devant, pour rire et découvrir la suite, jusqu'à cette fin qu'on aura vu venir ou non, mais que j'ai trouvée au poil !

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