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La villa aux étoffes

Fiche descriptive

Titre : La villa aux étoffes

Auteure : Anne Jacobs

Maison d'édition : 10/18

Genre : Roman historique, saga

Nombre de pages : 648

Pour la petite histoire

Ceci est le fruit d'un achat totalement impulsif ! Aucun roman de ma pile à lire (pourtant conséquente) ne me faisait envie, alors j'ai filé dans une librairie et j'ai acheté trois romans (ouf, je me suis arrêtée là). La villa aux étoffes, mais également Le grand secret de Barjavel (spoiler : futur article à venir) et Le fabuleux voyage du carnet des silences de Clare Pooley (spoiler : pas d'article à venir, ça ne m'a pas trop plu).

 

Je me suis tout de suite lancée dans la lecture du roman d'Anne Jacobs, avec une immense envie de me détendre, de lâcher prise et de laisser mon esprit gambader dans complètement autre chose... mission accomplie ! :D

Quatrième de couverture

Dans l'Allemagne de 1913, dans l'apparat d'une grande et somptueuse maison bourgeoise, maîtres et domestiques se croisent et se côtoient, partageant joies, drames, secrets et amours interdites. La jeune orpheline Marie occupe le poste de fille de cuisine dans l'imposante résidence de la famille industrielle Melzer.

Alors que Marie cherche sa place parmi les domestiques, l’agitation règne lors de la saison du bal hivernal : Katharina, la belle et plus jeune fille des Melzers, doit être introduite en société lors de la saison du bal hivernal. Seul Paul, l'héritier de la famille, se tient à l'écart et préfère sa vie étudiante à Munich - jusqu'à ce qu'il rencontre Marie...

Tandis que la guerre approche, petite et grande histoire se mêlent, palpitantes, pour nous plonger au cœur d'une saga inoubliable.

Ce que j'en ai pensé

Alors, qu'ai-je pensé de La villa aux étoffes, le roman aux XX milliers de lecteurs ? La saga digne de Downton Abbey (que je n'ai jamais lu ou vu, ceci dit) ? Eh bien... j'ai dévoré ! Oui, oui, dévoré. Le roman a beau être gentiment touffu, je m'y suis plongée à trois ou quatre reprises seulement avant d'en arriver à la dernière page.

 

Ce premier tome de la série offre exactement ce qu'on peut attendre et espérer en matière de saga historique. Une foule de personnages diversifiés, aux caractères singuliers, crédibles, et dont les liens donnent matières à des intrigues captivantes. D'ailleurs, il y en a à foison, des intrigues. Amoureuses (of course), fraternelles, sororales aussi... d'anciens secrets à déterrer, des désirs dissimulés, des objectifs peu noble et des triomphes en demi teinte.

 

J'admire particulièrement l'enchaînement dynamique des péripéties. On passe d'un sujet à un autre rapidement, sans pour autant se sentir ni perdu, ni arraché à l'histoire d'un personnage qu'on préférait. L'affection voyage en fonction des décisions tantôt surprenantes, tantôt égoïstes, tantôt absurdement romantiques, tantôt... bon, c'est assez là, non ? Pour arrêter d'énumérer, je dirais simplement que l'intrigue dans sa globalité est maîtrisée d'une main de velours dans un gant de fer (ah ? c'est pas ça ?). Je ne m'en suis lassée à aucun moment, et n'ai pas vu défiler les presque six cent cinquante pages qui me sont pourtant passées entre les doigts.

 

Pour ne rien gâcher, j'ai été entièrement conquise par la plume d'Anne Jacobs (et l'excellence de sa traductrice). J'avais la sensation d'être face à un travail d'orfèvre. Les descriptions sont justes assez pour nous immerger dans cette villa limitrophe d’Augsbourg au début du XXe siècle. Le vocabulaire précis mais jamais obscur est un plaisir... rien n'est lourd, tout m'a semblé raffiné, jusque dans les cuisines ! Peut-être que je ne lis tout simplement pas assez de roman historique ?

 

Bref, je ne me lancerais pas dans une description des personnages et de ce que j'ai apprécié chez eux, ni dans la narration des faits et de leurs retentissements. Je dirais simplement que si vous aimez un minimum ce genre littéraire, ce roman me paraît tout indiqué. Pour ma part, j'ai hâte de me plonger dans le suivant (il existe cinq tomes à ce jour, lucky me) et de retrouver la famille Meyer, l'intrépide Marie, ainsi que leur précieuse usine de tissu.

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