La voie de la justice

Titre : La voie de la justice

Réalisation : Destin Daniel Cretton

Bande annonce

Genre : Biopic, drame

Durée : 2h17

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Pour la petite histoire :

 

En vérité, je n'ai plus aucune idée de comment je suis tombée sur cette bande annonce... (sur Youtube peut-être ?) Mais Jamie Fox a retenu mon attention, j'aime beaucoup cet acteur depuis quelques années. Michael B. Jordan, je ne l'avais vu que dans une comédie moyennement drôle avec Zac Efron. Quant à Captain Marvel... bah ça fait plaisir de la voir dans autre chose ! De toute façon, les biopics dramatiques qui parlent de justice, c'est complètement ma tasse de thé.

 

 

Résumé du film :

 

La voie de la justice présente le combat historique du jeune avocat Bryan Stevenson. Après ses études à l'université de Harvard, Bryan Stevenson aurait pu se lancer dans une carrière des plus lucratives. Il décide pourtant de se rendre en Alabama pour défendre ceux qui ont été condamnés à tort, avec le soutien d'une militante locale, Eva Ansley. Un de ses premiers cas - le plus incendiaire - est celui de Walter McMillian qui, en 1987, est condamné à mort pour le meurtre retentissant d'une jeune fille de 18 ans. Et ce en dépit d'un grand nombre de preuves attestant de son innocence et d'un unique témoignage à son encontre provenant d'un criminel aux motivations douteuses. Au fil des années, Bryan se retrouve empêtré dans un imbroglio de manœuvres juridiques et politiques. Il doit aussi faire face à un racisme manifeste et intransigeant alors qu'il se bat pour Walter et d'autres comme lui au sein d'un système hostile.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Comme je l'ai dit ci-dessus, j'aime beaucoup les biopics ! De toute façon je pense que c'est un peu à la mode en ce moment, les spectateurs cherchent des histoires en lesquelles ils peuvent croire (même si c'est romancé, on le sait bien). Bref, j'en ai regardé un certain nombre depuis ces quelques derniers mois, et celui-ci en est un que j'ai particulièrement apprécié malgré sa dureté.

 

En effet, La voie de la justice nous offre une histoire prenante et inspirante (un avocat de Harvard qui préfère défendre des condamnés à mort sans le sous, c'est forcément un exemple à suivre , non ?) mais difficile pour les nerfs. Entre injustice et ségrégation, portées à leur plus haut point d'absurdité, on a envie de casser des dents. Oui, ça m'a carrément fait enrager, mais ça m'a plu de suivre ce combat pour la vie et l'espoir.

 

À côté de ça, le casting est au top, bien plus que je ne l'aurais imaginé au départ d'ailleurs. Chaque personnage est convaincant et j'ai particulièrement apprécié l'attention portée aux personnages secondaires, qui ne sont pas que là pour poser des clichés. Le jeune gardien de prison blanc, le procureur corrompu... ils sont des stéréotypes des hommes blancs et dominateurs qu'on trouvait dans ce type de société ségrégationniste aux États-Unis, mais ils restent humains, et même si ça ne les rends pas forcément gentils ou pardonnables pour autant, c'est appréciable qu'il y ait de la nuance. Bon, et puis les personnages principaux déchirent, même si ironiquement ils sont un peu moins nuancés.

 

En tout cas, ce film a beau durer 2h17, je ne les ai pas vu passer. Dans notre monde actuel où les films sont toujours plus longs mais où il ne s'y passe pas forcément plus de choses, c'est appréciable. J'ai été accrochée à l'histoire de ce pauvre Walter jusqu'au bout, jusqu'au dernier verdict. En plus, comme je ne connaissais pas cette affaire, j'aurais été bien en peine de deviner la fin, j'espérais seulement qu'il s'en sorte. Bref, je n'en dis pas plus.

 

Le voie de la justice est un très beau film que je recommande chaudement... en croisant les doigts pour qu'il y ait un peu plus de Bryan Stevenson, que ce soit aux État-Unis ou partout ailleurs dans le monde !