· 

L'atelier des poisons

Titre : L'atelier des poisons

Auteur : Sylvie Gibert

Maison d'édition : Plon

Genre : Historique, policier

Nombre de pages : 352

 

 

Pour la petite histoire :

 

Je possède ce roman sans ne jamais y avoir touché (jusqu'à récemment du coup) depuis tellement d'années qu'il est difficile de savoir comment je l'ai obtenu. Les bribes de ma mémoire me laissent penser qu'il s'agit d'un des livres offert par ma grand-mère, qui me confie de temps en temps quelques romans qui lui ont plu. Je mets souvent du temps à les lire comme ce n'est pas moi qui les ai prit au départ, mais c'est sympa de découvrir une histoire que quelqu'un a choisi pour soi. C'est plus original par rapport à mes habitudes de lecture en tout cas.

 

 

Quatrième de couverture :

 

Paris, 1880. À l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et d'une grande force de caractère parviennent à en surmonter les obstacles.

 

Du talent, Zélie n'en manque pas. De la force de caractère non plus. Pourtant, lorsque le commissaire du quartier du Palais-Royal lui demande un portait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc "ses yeux".

 

Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités cachées derrière les apparences.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

L'atelier des poisons, loin d'être un roman qui m'a chamboulée, m'a toutefois offert une histoire sympathique et un peu dépaysante, comme le font généralement les romans historiques. D'ailleurs, je crois que ça faisait un sacré bout de temps que je ne m'étais pas promenée dans ce registre-là. Un peu de changement, ça fait du bien !

 

Mon plus gros soucis avec ce roman, ce qui fait que j'ai eu du mal à vraiment entrer dedans, c'est que je ne me suis pas du tout identifiée aux personnages. Ils sont pourtant assez nombreux et diversifiés, mais que ce soit Zélie (jeune peintre, femme plutôt indépendante) ou le commissaire (homme droit et respectable), j'ai eu du mal à avoir de l'empathie ou de la compassion pour eux et leurs motivations. De plus, sans rien spoiler de l'intrigue, les personnages principaux prennent des directions auxquelles je ne m'attendais pas forcément, et ce que l'histoire y a gagné en originalité me l'a un peu fait perdre concernant ma compréhension de ses protagonistes. Du coup, j'ai suivi les pages par curiosité, mais sans plus m'y investir que ça.

 

Concernant l'intrigue en elle-même, elle est bien menée, et se développe autour de plusieurs axes et personnages, une diversité intéressante pour aborder des thèmes variés, liés au contexte historique notamment. Même si ça m'a plutôt plu de suivre les petites enquêtes qui s'emmêlent et se rassemblent, j'ai trouvé que le tout manquait un peu d'intensité. J'ai aimé que l'auteure nous montre assez justement (je crois) les dures réalités de l'époque où se déroule son histoire (le XIXè siècle), que les personnages soient de différents rangs sociaux, que les points de vues soient multiples et pas seulement centrés sur les deux protagonistes principaux... mais à aucun moment je n'ai réussir à ressentir cette intense envie de tourner les pages qui est propre aux romans qui me font vibrer.

 

L'auteure nous offre, après plusieurs drames, une fin jolie et très douce, qui vient agréablement conclure chacune de ses intrigues... mais là encore, même pour les dernières pages, je n'ai pas eu de pique d'intérêt. J'ai terminé paisiblement une lecture globalement agréable, que au moins je n'avais aucun mal à lâcher pour faire autre chose.

 

 

Après coup, je ne pense pas que ce livre me marquera beaucoup, même si je suis loin d'en regretter la lecture. Je me rends compte de plus en plus dernièrement que je deviens difficile. Je commence à avoir déjà lu pas mal de choses (même si ce n'est rien au regard de tout ce qui existe et que je vais encore lire dans ma vie), et ce genre de roman... c'est sympa, mais je veux plus d'émotions, pas juste une histoire pour passer quelques heures puis oublier.

Écrire commentaire

Commentaires: 0