Le meilleur reste à venir

Titre : Le meilleur reste à venir

Réalisateurs : Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière

Bande annonce

Genre : Comédie dramatique

Durée : 1h57

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Pour la petite histoire :

 

J'aime beaucoup Fabrice Luchini dont je vais souvent voir les films (même si je n'avais pas été si emballée que ça par Le mystère Henri Pick). J'avais également adoré Le prénom par les mêmes réalisateurs, sans compter que la bande annonce m'a carrément tapée dans l’œil (mais pas trop fort). Et puis... quoi de mieux qu'un sacré quiproquo sur fond dramatique pour faire un bon film ?

 

 

Résumé du film :

 

Suite à un énorme malentendu, deux amis d'enfance : Arthur et César, sont chacun persuadés que l'autre n'a plus que quelques mois à vivre. César s'installe chez Arthur et ils décident alors de tout plaquer pour rattraper le temps perdu, et réaliser tout ce qu'ils voudraient faire avant de mourir.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Le meilleur reste à venir, c'est avant tout un duo génial, qui fonctionne au poil. Le petit côté délirant d'un Fabrice Luchini dans un rôle qui lui est taillé comme un gant, et le chaleureux capital sympathie de Patrick Bruel. Leurs personnages ne sont pas assortis (ils s'en étonnent eux-mêmes) mais ça fonctionne, ça fait de petites étincelles aussi bien touchantes qu'amusantes au gré des scènes.

 

Ce qu'il y a de magique dans ce film, ce sont les dialogues. Finement ciselées, les répliques fusent et tombent juste, les blagues sortent d'un peu partout mais ne sont jamais lourdes ou redondantes, l'émotion arrive quand on ne l'aurait pas attendue, puis finalement on retourne sur de la légèreté malgré ce sujet compliqué qu'est toujours la maladie. Une très belle partition. J'ai beaucoup ri, je me suis amusée, j'ai été émue, je me suis attendrie, j'ai même failli pleurer... tout y était. 

 

J'ai beaucoup aimé le scénario qui suit les codes de la comédie dramatique sans qu'on ne voit venir les choses à l'avance, entre classique et originalité. Je trouve aussi l'idée de départ agréablement novatrice. Après de nombreux films qui ont voulu parler de cancers, et surtout de ce qu'on fait de notre temps quand on en a plus et qu'arrive la nécessité d'aller à l'essentiel, cet angle de vue est rafraîchissant, même si on en revient toujours à l'importance d'aimer et de pardonner. 

 

Au final, Le meilleur reste à venir est une délicieuse bouffée d'optimisme, qui donne autant l'envie de sourire et rire que de pleurer (la mort ça n'est jamais vraiment marrant en fin de compte). Un film touchant et plein d'émotions, sans clichés ni moments attendus, ça fait du bien !