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Le porte-bonheur

Titre : Le porte-bonheur

Auteur : Nicholas Sparks

Maison d'édition : Michel Lafon

Genre : Romance, drame

Nombre de pages : 445

 

 

Pour la petite histoire :

 

J'adore de tout mon petit cœur de guimauve Nicholas Sparks, que j'ai d'abord découvert à travers ses films (La dernière chanson, Un havre de paix, N'oublie jamais... pour n'en citer que quelques uns). Je les ai tous vu ou presque, et j'ai adoré. J'ai été surprise ensuite de découvrir que Nicholas Sparks était avant tout un auteur, mais je n'ai pas plongé dans ses livres tête la première, redoutant un peu... j'avais tellement aimé les films, j'avais peur d'être déçue, dans un sens ou dans l'autre. Mais après avoir dévoré Les pages de notre amour, et aimé encore peut-être plus, sans que ça ne désavoue le film, j'ai su que j'allais tous les lire. Celui-ci m'a été offert à Noël dernier ! Mais quoi qu'il en soit, je prends mon temps, je savoure chaque lecture, parce que je sais que je vais aimer, que je plonge dans une bulle pour redécouvrir une histoire que j'aime déjà.

 

 

Quatrième de couverture :

 

Quand Logan, soldat en Irak, trouve par terre la photographie d'une femme, son premier réflexe est de s'en débarrasser. Pourtant, il la garde. L'image de cette inconnue l'accompagne partout et étrangement Logan connaît une succession de chances incroyables.

 

À son retour dans le Colorado, il ne pense plus qu'à cette femme. Persuadé que la retrouver fait partie de son destin, il entreprend un périple à travers le pays. Et si le secret qu'elle détenait pouvait changer sa vie ?

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

J'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs romans de Nicholas Sparks, Les pages de notre amour est celui qui m'a le plus marqué (j'en parlerais peut-être plus tard, qui sait), mais j'avais également beaucoup aimé Un choix, et peut-être un peu moins À tout jamais, dont la lecture est vraiment ancienne. Bref, ce n'était pas mon premier roman de cet auteur, et sans grande surprise, je l'ai adoré !

 

C'est un processus assez particulier de lire un livre dont a déjà vu et apprécié le film, parce qu'on ne peut pas le découvrir de la même manière. En tout cas, moi, je suis forcément impactée par ce que j'ai déjà vu, ce qui constitue dans mon esprit un drôle de pont entre les deux œuvres, en permanence. Déjà, j'imagine d'entrée les personnages du romans comme les acteurs que j'ai vu (après, avoir Zac Efron et Taylon Schilling à l'esprit, ce n'est pas désagréable) dans le film. Je trouve ça plutôt sympathique, parce que si ça laisse moins de place à mon imagination, au moins j'ai une image nette d'eux, du début à la fin. Après, ça ne m'empêche pas de découvrir l'histoire, de les modifier en cours de route, et d'apprécier les différences dans l'intrigue. C'est ce que j'apprécie beaucoup dans l'univers de Nicholas Sparks, les livres et les films sont toujours un peu différents, mais sans se dénaturer l'un l'autre.

 

Parlons plus précisément du roman à présent. Le porte-bonheur nous propose une très belle histoire, entre romance et drame, pleine de délicatesse. Les personnages principaux sont vraiment attachants, et les personnages secondaires les accompagnent joliment (étonnamment dans le film, je préférais presque les personnages secondaires). C'est une rencontre unique, on peut parler de destin (qui est évoqué à plusieurs reprises, même si Logan ne veut pas y croire), mais j'ai surtout aimé la façon dont Logan et Beth s'apprivoisent et s'aident doucement à se reconstruire. Ils ont vécu des choses difficiles, mais ils ne s'affrontent pas et ne cherchent pas à se blesser, ils avancent doucement, pas à pas, comme dans une danse.

 

Le roman est construit à travers l'alternance de trois points de vue. Celui de Logan (lui-même alterné entre flashback et récit au présent), celui de Beth, et enfin celui de Keth, l'ex-mari de Beth (et un peu le méchant de l'histoire, pour faire simple). J'ai vraiment apprécié de pouvoir jongler de la perception d'un personnage à celle d'un autre, je pensais en ouvrant ce roman y rencontrer seulement l'histoire de Logan. Agréable surprise donc. J'ai été surprise aussi de détester Keith à ce point-là. Je ne sais pas si l'auteur a volontairement peint un portrait aussi horrible de cet homme, alors que dans le film il est beaucoup plus nuancé, ou si c'est juste moi. Après, j'imagine que ce genre de personne peut exister dans la vraie vie alors... pourquoi pas. Fatalement, à contrario, j'ai adoré les chapitres de Logan et Beth, que j'ai dévorés bien plus vite que je ne l'aurais imaginé.

 

Comme je l'ai brièvement expliqué ci-dessus, j'ai apprécié que le roman ait son identité propre vis à vis du film. L'histoire est grosso modo la même, mais il y a énormément de points de détails qui diffèrent et rendent l'histoire singulière, à sa manière, d'une bonne manière. J'ai adoré retrouver ce duo sincère (Beth et Logan), qui se découvre malgré les blessures et les secrets. Beth est plus douce et vulnérable et Logan plus mystérieux et renfermé, mais ils se sont bien trouvés je dirais. J'ai aussi beaucoup aimé la dimension familiale. Beth est une mère de famille, qui vit avec sa grand-mère qui plus est, c'est un joli tableau que ce petit monde qui s'accommode petit à petit, au fil des pages.

 

Que dire de plus sans en dire trop ? Le porte-bonheur a été pour moi comme un cocon, où les événements prennent leur temps, où les secrets se dévoilent peu à peu, où les personnages se reconstruisent, parce qu'il y a toujours un après chaque drame. Je ne sais pas si je crois au destin, mais j'aime toujours autant cette thématique récurrente chez Nicholas Sparks : chacun fini par trouver sa place.

 

 

Attention je spoile :

 

Pour aller plus loin dans mon explication vis à vis de Keith, j'ai un peu regretté que le personnage soit si manichéen. C'est juste un gros égoïste qui ne pense qu'à lui, presque jusqu'au bout (tout du moins, pour le passage dans la rivière, on ne peut pas vraiment savoir). Après... comme je l'ai dit, j'imagine que ce genre de personne existe, et que comme lui, des ex-maris doivent chercher à tirer profit de tout sans se soucier d'autre chose que de leur nombril. Mais je préférais Keith dans le film, un abruti, mais avec une part d'humanité plus touchante.

 

J'ai aussi été un brin déçue par la toute fin du roman. Après la scène de la rivière, où Keith et Logan ont été emportés par le courant de la rivière, on ignore si ils vont bien, on comprend juste qu'il y a eu au moins un mort. L'auteur maintient le suspense jusqu'aux dernières lignes, puis le roman s'achève là. J'aurais aimé peut-être un épilogue. Je me doutais fortement que Logan n'était pas mort même si, je l'admets, j'ai eu un peu peur, mais que ça se finisse si brutalement ensuite, ça m'a désappointée. Une plus jolie fin, plus en douceur, aurait été des plus appréciée.

  

Toutefois, je reste quand même sur ce que j'ai dit jusque-là, j'ai vraiment adoré cette belle romance pleine de sens et de ce quelque chose de presque magique et indéfinissable qu'aime instiller Nicholas Sparks dans ses romans. Peut-être qu'une simple photo peut tout changer et remettre les choses dans le droit chemin.

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