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Le portrait de Dorian Gray

Titre : Le portrait de Dorian Gray

Auteur : Oscar Wilde

Maison d'édition : Le livre de poche

Genre : Roman philosophique, fantastique

Nombre de pages : 253 pages

 

 

Pour la petite histoire :

 

Le mois de Février ayant démarré sur un moral plutôt en berne pour ma part, je me suis laissée dire qu'il fallait que je me fixe des objectifs concrets afin d'essayer de me sentir un peu mieux malgré le contexte... quelque peu limitant au niveau des activités. Du coup, entre autres choses, je me suis créée une liste de livres à lire (étayée par une merveilleuse recherche sur Écosia : "Livres à lire dans sa vie"). Parmi les œuvres sélectionnées par mes soins, nous retrouvons donc Le portrait de Dorian Gray, que j'ai eu l'occasion de croiser à plusieurs reprises dans ma vie, dans des romans ou des films, sans jamais en venir à lire l'oeuvre originale... j'ai profité du Covid pour que ça change !

 

 

Quatrième de couverture :

 

Alors qu'il rend visite à son ami peintre Basil Hallward, Lord Henry rencontre le jeune Dorian Gray, dont le portrait est en cours de réalisation. Émerveillé par sa jeune beauté et sa naïveté, il se lie rapidement d'amitié avec lui et dit, en plaisantant, qu'une fois le portrait terminé, seul celui-ci gardera à jamais cette beauté tandis que Dorian vieillira peu à peu. Le jeune homme déclare alors qu'il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place. À ces mots, tous rirent... sur le moment.

 

Effrayé par ce portrait si parfait, Dorian le laissera chez lui, protégé de la vue de tous, cachant honteusement le secret de son âme...

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Alors, comme souvent en ce qui concerne les lectures dites des "grands classiques"... ce fut ardu, j'ai mis presque un mois à en venir à bout. Pourtant le roman d'Oscar Wilde est plutôt court, mais les longs paragraphes de descriptions, les monologues de certains personnages exposant leurs théories sur le monde et la société... ça ne m'avait pas tellement manqué, surtout passées les cent premières pages. 

 

Après, ce qui est toujours particulier avec les classiques, c'est que la plupart du temps nous connaissons déjà en grande partie l'histoire avant même d'avoir ouvert le livre. Je connaissais déjà bien ce mythe du portrait vieillissant à la place de celui qu'il représente, l'éternelle jeunesse de ce cher Dorian... C'est toujours intéressant de découvrir les détails, les subtilités de l'oeuvre originale, mais c'est fatalement plus compliqué d'être surpris et transporté.

 

J'ai eu un peu de mal à saisir la finalité de l'histoire que nous présente Oscar Wilde. Le plus évident est de comprendre que même le plus beau, jeune et inspirant des visages peut parfois mieux cacher la laideur et le vice qu'aucun autre, peut-être bien plus soupçonnable. J'ai aussi eu matière à réfléchir autour des notions de plaisir, bonheur et vertu... mais je manque sûrement un peu de culture quant au contexte historique et littéraire pour comprend pleinement ce que cherche à avancer l'auteur. J'ai des pages Wikipédia à lire en perspective !

 

De manière plus globale, je ressors un brin mitigée de cette lecture. Dorian Gray est un personnage auquel il est impossible de s'attacher une fois la transformation opérée. Je le trouvais déjà un peu "sale gosse" au début du roman, mais après... c'est trop sombre pour la compassion, surtout quand on a le sentiment d'être face à un personnage qui a déjà été assez largement gâté par la vie. Face à lui, Lord Henry m'a également plus perturbée qu'autre chose. Il est un peu le diable, celui qui pousse à la faute en tout cas, et semble s'en tirer un peu trop bien, en dehors du fait que lui vieillit. Ça m'a été un personnage assez antipathique... et puis quelle diarrhée verbale celui-là ! Non, celui pour qui je garde un peu d'attachement, c'est bien ce cher Basil. Touchant artiste, un peu plus orienté vers le droit chemin (mais certainement pas assez pour avoir la bonne influence auprès de Dorian)... même si c'est lui qui a invité le mal et a été à l'origine du tableau, je lui pardonne.

 

En fin de compte, j'ai beaucoup plus apprécié la première partie du roman (les premiers chapitres) que la seconde. Il y avait à mon sens plus d'action, de personnages, de subtilité. La seconde moitié étant plus proche d'une descente aux enfers... c'est fatalement moins agréable. Je me suis aussi un peu lassée des longues descriptions des merveilles acquises par Dorian. Sans compter que je connaissais déjà la fin. Une fin que j'ai tout de même beaucoup appréciée, car j'étais curieuse d'en connaître les détails, le comment disons. Sur ce point-là, je n'ai pas été déçue, c'est tragique et plein de sens, comme j'aime !

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