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Léon

Titre : Léon

Réalisateur : Luc Besson

Bande annonce (désolée, j'ai pas trouvé mieux ^^")

Genre : Drame

Durée : 1h43

 

 

Pour la petite histoire :

 

J'ai vu ce film pour la première fois il y a déjà quelques années, en compagnie de mon père, désireux de me faire découvrir un grand classique du cinéma, d'autant plus qu'il adore Jean Reno. Je me souvenais avoir apprécié, mais pas plus, et même les souvenirs que j'avais du film étaient flous dans mon esprit. Avec Monsieur l'amoureux, en pleine période de confinement, et ayant du mal à nous mettre d'accord sur ce que nous voulions regarder, nous avons justement pensé à Léon, un parfait mélange entre action et émotion. Ça rapproche !

 

 

Résumé du film :

 

Un tueur à gages solitaire et taciturne, répondant au nom de Léon prend sous son aile Mathilda, une petite fille de douze ans, seule rescapée du massacre de sa famille, à cause d'une histoire de drogue. À présent responsable de la petite fille, Léon va, bon gré mal gré, faire de Mathilda une "nettoyeuse", comme lui, afin qu'elle puisse venger la mort de son petit frère.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Ce film m'a touchée en plein cœur ! Effectivement, j'avais oublié au moins la moitié du film depuis mon premier visionnage. Revoir cette incroyablement histoire entre un tueur à gages et une toute jeune fille, c'était renversant et bouleversant. J'avais oublié toute la subtilité des liens entre les deux personnages principaux, qui fait le sel de l'histoire.

 

Léon, d'accord, c'est un film d'action. Il y a de superbes scènes, en mode furtif et efficace lorsque Léon agit en solitaire, pleine de détonations et d’explosions lorsqu'il n'est plus si seul. Cet aspect de l'histoire donne du rythme au film. Les personnages vivent dans un monde sombre et côtoient la mort, le suspense est distillé tranquillement au fil des scènes. De plus, il y a un solide antagoniste, incarné par Gary Oldman, aussi charismatique que dérangeant. 

 

En parallèle, Léon, c'est également un film de sentiments... une histoire d'amour qui n'a pas d'égale, entre deux personnes qui n'ont rien pour être réunies. C'est l'histoire de deux êtres solitaires, Léon, qui ne vit que pour tuer (et pour sa plante verte aussi, un personnage secondaire que j'ai adoré), et Mathilda, jeune fille laissée pour compte dans sa famille, puis dans la vie. Rapprochés par un moment de pitié, lorsque Léon ouvre sa porte, ils vont être plus ou moins forcés d'apprendre à vivre ensemble, à s'entendre, à se connaître... bon gré mal gré.

 

C'est une étrange relation qui se crée entre eux, souvent au bord du dérangeant (elle a 12 ans, et lui facilement 40, je dirais), mais humaine et touchante. Ils sont tous les deux perdus, et ils se trouvent. Ils s'aiment d'une manière qui ne semblerait pas exister dans le monde réel, mais pourtant ils s'apprennent mutuellement à survivre puis à vivre. C'est ce qui rend ce film intemporel : cette relation toujours en dent de scie, subtile et rythmée par les fantasmes d'une enfant qui veut déjà jouer les adultes. Une relation où ils en viennent pourtant à s'aimer, à leur manière.

 

J'ai aimé aussi à quel point ce film m'a mise à fleur de peau, de scène en scène. C'est intense, troublant. Nathalie Portman, pourtant bien jeune, est déjà grandiose, en adolescente récalcitrante, avec ses rires, son petit air mutin, ses bêtises... J'ai vibré avec elle, puis avec eux.

 

La scène qui m'a le plus marquée se trouve au tout début du film, lorsque Mathilda, rentrant des courses qu'elle vient de faire, comprend que sa famille vient d'avoir de gros problèmes, et au lieu de s'arrêter devant chez elle, poursuit jusqu'à la porte de Léon, qui hésite alors longuement à lui ouvrir. Ce moment de flottement, où Léon hésite, où Mathilda pleure... c'est là que tout bascule. Ça me donne des frissons à chaque fois. C'est la seule que je n'avais pas oubliée d'ailleurs.

 

Enfin, en plus de m'avoir conquise, ce film m'a également offert une musique qui m'a fait chavirée et que j'écoute en boucle depuis : Shape of my heart, de Sting.

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