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Maman a tort

Titre : Maman a tort

Auteur : Michel Bussi

Maison d'édition : Pocket

Genre : Thriller

Nombre de pages : 544

 

 

Pour la petite histoire :

 

C'est le premier roman de Michel Bussi que je lis. Je connais bien sûr l'auteur depuis longtemps, il m'aurait été impossible de rater les nombreuses affiches à chaque nouvelle sortie d'un de ses romans, mais n'ayant pas été jusqu'ici une immense fan de romans policiers ou thrillers, ça ne m'avait jamais vraiment tenté. Si j'ai acheté celui-ci, c'est à cause de la mini-série télévisée qui en a été tirée. J'ai vu plusieurs fois le teaser passer, et pour le coup j'étais franchement intriguée par ce petit garçon qui prétend que sa maman n'est pas sa maman. Toutefois, je ne suis pas non plus une grande fan de série (même de mini-série), et de toute façon je n'étais pas chez moi lors de la diffusion. Du coup, lorsque je suis passée en librairie, je me suis laissée tenter par le roman, surtout qu'on dit toujours que les romans sont mieux que les films, alors pourquoi pas ? 

 

 

La quatrième de couverture :

 

Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant...

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. 

Il est le seul. Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car, déjà, les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil. Le compte à rebours a commencé. 

Qui est vraiment Malone ? 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

J'ai vraiment bien aimé cette lecture, et étrangement, j'en suis presque étonnée. J'ai lu énormément de choses sur Michel Bussi, en bien comme en mal, et même si l'histoire m'avait beaucoup intriguée, je ne savais pas tellement à quoi m'attendre. Au final, même si je n'ai lu que ce livre là et n'ai donc pas tellement de point de comparaison, j'aime bien son style d'écriture, et j'ai aussi beaucoup aimé cette histoire.

 

Malone est donc un jeune enfant, qui raconte à l'école que ses parents ne sont pas vraiment ses parents... ce qui a de quoi déstabiliser les personnes qui l'entourent. Va alors commencer une enquête, menée par Vasile, le psychologue scolaire, et Marianne Augresse, une policière intriguée par cette histoire à dormir debout. J'aime beaucoup ce pitch de départ, c'est étonnant et original. Se pose immédiatement une question qui va hanter tout le roman : peut-on avoir confiance et croire les propos d'un enfant de trois ans et demi ? C'est bien la question que vont se poser de nombreuses personnes tout au long de l'enquête. 

 

Malone est un enfant attachant, on ne sait pas si il dit vrai, si on lui a rempli la tête de sorte qu'il pense dire vrai ou si tout ne sort que de son imagination, mais les chapitres décrits selon son point de vue sont touchants. On a envie de savoir ce qui a pu arriver à ce petit bonhomme pour qu'il en vienne à raconter toutes ces histoires, pour qu'il soit intimement persuadé que ses parents ne sont pas ses parents. J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire de Gouti, son doudou, personnage à part entière, compagnon fidèle et plein de mystères. Le psychologue scolaire, Vasile, est aussi un personnage auquel on a envie de s'accrocher, un homme droit et au cœur attendri par ce petit garçon perdu, prêt à tout pour lui venir en aide. À côté de cela, il y a également l'enquêtrice officielle, Marianne, avec laquelle j'ai eu plus de mal au départ. Ce personnage est plus compliqué, une femme dans un monde d'homme, qui mène ses troupes et essaie de comprendre ce qu'il peut bien se passer. Toutefois, au fur et à mesure de l'enquête et des révélations, j'ai appris à l'apprécier, et j'ai été bien triste de devoir refermer le livre à la fin.

 

En dehors des personnages, que je n'ai pas tous cités (il ne faudrait pas spoilé) mais que j'ai pour la plupart appréciés, l'intrigue est bien menée. Les points de vues s'alternent de façon fluide, de sorte qu'on découvre peu à peu de plus en plus de pans de l'histoire, sous des angles toujours différents et souvent où on ne s'y attend pas. Ce sont les personnages qui forment les pièces du puzzle, et j'ai apprécié les multiples facettes de chacun qu'on découvre peu à peu, pour le pire ou le meilleur. Les deux enquêtes qui s'alternent dans le roman sont riches en rebondissements, et je les ai appréciées l'une comme l'autre, même si j'avais une petite préférence pour celle concernant Malone. 

Contrairement à d'habitude, et bien que la fin soit des plus surprenantes, je n'ai pas été déçue. Je ne pense pas pouvoir dire que je l'avais vu venir, loin de là, et bien qu'on pourrait qualifier cette fin de "tordue", j'ai été séduite et je me suis laissée convaincre. Les derniers chapitres sont haut en couleur, on croit savoir et puis on ne sait plus, on suppose, on se trompe, on remet en question et finalement on en arrive pile là où l'auteur a bien voulu nous emmener. Je pense que c'est aussi grâce à l'attachement que j'ai développé, tout au long de la lecture, pour les personnages que j'ai autant adhéré à la fin. 

 

Enfin, je finirai par dire que Maman a tort est une lecture intense en suspense et en émotion. C'est un beau roman que j'ai lu en seulement quelques jours, tant j'étais incapable de lâcher mon livre et avais besoin de savoir ce qu'il allait advenir du petit Malone. 

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