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Mémé dans les orties

Titre : Mémé dans les orties

Auteure : Aurélie Valognes

Maison d'édition : Le livre de Poche (éditeur d'origine : Michel Lafon)

Genre : Feel Good

Nombre de pages : 264

 

 

Pour la petite histoire :

 

Le premier roman écrit et publié par Aurélie Valognes (qui n'en est à présent plus à son coup d'essai, on peut régulièrement voir un étale entier dans certains magasins dédiés à ses romans) est le fruit d'un achat purement compulsif, dans une grande surface en plus. Je faisais des courses (de type pâtes et gruyère), je suis passé devant le rayon librairie, et là je me suis dis : il faut que je lise ça pendant mes vacances. Allez savoir quelle réaction chimique dans mon cerveau m'a conduite là, d'ailleurs je ne l'ai même pas lu pendant les vacances finalement. 

 

 

 

Quatrième de couverture :

 

Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre - certains diraient : seul, aigri, méchant -, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur. 

Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur ! 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Eh bien... je n'ai pas du tout aimé ce roman. Même si j'ai l'habitude des auteurs qui surfent sur le Feel good et qui publient beaucoup (ce que je veux dire par là c'est que je n'ai pas d'immenses attentes sur ce genre de livres), j'ai été plutôt déçue. Je m'attendais à une histoire assez légère, un peu drôle... en fait je me suis lancée dans cette lecture un peu comme on va voir une comédie française au cinéma. Ça n'empêche pas que des fois c'est raté. 

 

Je n'ai pas du tout réussi à apprécier le personnage principal, Mr. Brun. Il n'a rien d'attachant. J'espérais rencontrer un sale gosse de 83 ans, qui s'amuse un peu aux dépends des autres mais qui finalement n'est pas si méchant qu'on veut bien le croire. En fait... si. Il est méchant, il est exécrable, et... franchement on se demande pourquoi. Son histoire, qu'on découvre peu à peu, n'a pas tellement donné plus de sens au roman de manière générale. Les personnages secondaires essaient un peu de rattraper le coup autour, ils sont plus faciles à apprécier à côté de Mr. Brun, mais ça a tout de même du mal à aller de soi.

 

L'intrigue aussi m'a laissée complètement de marbre. Difficile d'avoir de la compassion pour un vieil homme grincheux dont rien ne vient justifier l'odieux comportement. Quant au déroulement des événements tout au long du roman, on va de situation en situation, sans beaucoup de fluidité, et avec de moins en moins de vraisemblance. Je me suis un peu forcée à finir, parce que j'étais bien avancée quand je me suis rendue compte que je tournais les pages sans ne plus y trouver aucun plaisir. 

 

Bref, je ne sais pas trop quoi dire d'autre à ce sujet tant cette lecture finalement m'a peu marquée. Peut-être que je laisserais une deuxième chance à cette auteur, une prochaine fois, après tout, ça m'est déjà arrivé de détester un roman puis d'apprécier les autres du même écrivain.

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