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Mes petites habitudes écolo

En guise d'introduction

L'écologie est un sujet de plus en plus reconnu et abordé dans les médias (enfin !) et je pense que nous sommes de plus en plus nombreux à nous sentir concernés - et à vivre sur la même planète aussi. Pour ma part, ça a commencé lorsque j'étais en Master, il y a quelques années déjà... je ne sais pas d'où mais je me suis réveillée un matin en mode : mais c'est la cata en fait !

 

Bon... c'est vrai, c'est carrément la cata. Toutefois, se culpabiliser et s'en rendre dingue, ça ne va mener personne nul part. J'attends encore avec espoir le jour où le ou les gouvernements prendront enfin leur part de responsabilité (on peut toujours rêver), rappelons que la plupart de notre consommation carbone vient des infrastructures communes. Mais en attendant, pour mon bien-être et ma conscience, j'ai besoin d'agir, à mon échelle. C'est tout du moins ce que j'ai décidé de faire après réflexion.

 

Donc, voilà, j'ai décidé de partager avec vous les petits gestes, les petites choses que je fais ou cherche à faire en tant que moi-même, citoyenne française et consommatrice apprentie écolo ! Je sais, ça sonne vachement sérieux pour parler gaspillage et savon solide.

#1 - La nourriture

Et oui, je vis en France ! (coucou si vous venez d'ailleurs :D) Donc... j'aime manger. Toutefois, c'est l'un de mes premiers fer de lance, parce qu'avec la nourriture, ça devient vite n'importe quoi.

 

Comme j'en avais parlé dans un précédent article (dont vous avez le lien juste après), je suis flexi-tarienne. C'est le mot qui veut dire que j'essaie de manger de la viande de façon raisonnée, voilà. Je ne vais pas refaire l'article ici, mais c'est plus écologique, et même si c'est un peu dur au début... c'est fou ce qu'il y a d'autres choses qui sont bonnes en fait ! (vous connaissiez vous, les panais ?)

 

Les produits frais et locaux

 

Donc, je passe directement au point suivant : les produits frais et locaux. Ça peut paraître tout bête et tout simple, mais étudiante, j'étais la reine de la conserve, du surgelé, et de tout ce qui se réchauffait au micro-onde de manière générale. Sans compter l'emballage, la transformation, le transport et la provenance de tout ça, carrément opaque (sans parler de la composition !). Bref, je me suis donc mise à regarder les petites pancartes au dessus des légumes, à aller au marché (avec mon cabas, bien évidemment) pour acheter ce qui vient d'à côté, et à mettre un peu plus le nez dans ce que je mange (non, pas au sens littéral).

 

C'est pas évident, on a souvent l'impression de pédaler dans le vent, notamment quand on lit les articles qui parlent des commerçants qui écrivent volontairement n'importe quoi sur les pancartes pour vendre plus, mais je pense que tranquillement, ça porte ses fruits. Je me suis mise à cuisiner un peu plus, à manger mieux, et à savoir ce qu'il y a dans mon assiette ! (la plupart du temps, j'aime encore trop la sauce barbecue...)

 

Le gaspillage alimentaire

 

Ensuite, nouveau défi : le gaspillage alimentaire ! Argh ! Les tupperwares qui datent d'il y a deux semaines, les citrons verts que j'avais pas achetés verts, les pots de sauces dont j'inspecte minutieusement la surface, les chips devenues molles et les yaourt où ok, la date de péremption n'est pas vraiment la bonne, mais là c'est plus le même mois. Bref, tout ce qui fini à la poubelle plutôt que dans nos estomacs (ou dans nos toilettes si vous êtes moins glamour)... c'est pas bien.

 

À partir de là, tout est dit et rien non plus. Je n'ai pas de formule magique à vous proposer, pas de code couleur qui s'étale sur trois mois, ni de pense bête à afficher partout dans la cuisine. Il faut seulement essayer d'anticiper. Pour moi, c'est la seule clef qui me paraît viable. Ça et le fait d'arrêter de vouloir faire des courses pour les huit prochaines semaines (si si, je vous jure, je le faisais). Même si de nos jours on court tous après le temps, quand on essaie de remplir le frigo pour trop longtemps, quelque chose va moisir, c'est sûr.

 

Heureusement, aujourd'hui, il existe les drives, les livraisons à domicile ou les dimanche matins au marché (quand je dis matin, j'entends par là 11h30, j'y vais rarement avant). Ça aide à trouver de la place dans son emploi du temps !

 

Les doggy bag

 

Enfin... le dernier point sur lequel j'ai évolué concernant la nourriture : les doggy bag ! Petit appétit depuis toujours, je ne fini jamais mon assiette. C'est méta-physique, les portions des restaurants sont trop grosses pour moi. Alors ça pour le coup, ça faisait beaucoup de déchets. Et je n'osais pas forcément demander à emporter. C'est idiot, mais ça fait un peu radin, ou alors mal élevé, mais je ne sais même pas vraiment pourquoi en fin de compte.

 

Du coup bah... j'ai décidé que ça m'était égal. Et je demande mon reste, voilà tout ! Bon, depuis le covid, c'est un peu moins simple, c'est vrai, mais il n'y a pas de raison de ne pas reprendre les bonnes habitudes.

#2 - Les produits d'entretien

Pour moi, le second défi écologique à la maison, c'est le ménage. Déjà parce qu'il faut le faire, ensuite parce qu'on utilise une tonne de produits purement chimiques (jaune fluo ça fait pas très naturel, non ?). Du coup, je devais réussir à allier le fait que je n'ai pas du tout envie d'y passer du temps et que je voulais pourtant le faire mieux, de façon plus respectueuse de l'environnement.

 

La lessive

 

J'ai commencé par là, et j'ai d'ailleurs à vous proposer un petit article sur la lessive que j'utilise qui vient de chez l’Alchimiste. Une lessive en poudre, facile à préparer et qui contient une liste d'ingrédients claire. Mon but était d'avoir quelque chose d'efficace (ça se prépare en quelques instants) et qui soit le plus saint possible, parce que l'eau repart dans le système après avoir lavé le linge. Pour moi, ça a été le meilleur compromis pour ne pas avoir à cuisiner de la lessive tous les dimanche !

 

Ensuite, j'ai remplacé l’adoucissant par du vinaigre blanc (qui au passage aide à lutter contre le calcaire, ce qui à Montpellier, n'est pas négligeable !). Simple, efficace, naturel... même si ça ne sent pas la rose. Heureusement, je ne trouve pas que l'odeur persiste une fois le linge rincé.

 

D'ailleurs, pour la touche finale, j'utilise de temps en temps des huiles essentielles. C'est assez nouveau alors je ne saurais pas vraiment quoi en dire. J'ai du citron, de la lavande et du géranium. Je varie selon mon humeur !

 

Le ménage

 

Même si la lessive est pas mal niveau couleur chimique, je trouve que celui qui bat tous les records, c'est le produit d'entretien ! Jaune fluo, vert acide, bleu, juste bleu... bref, sans parler de la couleur, on sait que c'est plein de produits non identifiables, mais certainement pas trop bon pour nos tuyaux et notre eau.

 

Alors, à ce niveau, j'ai aussi dû me mettre au clair avec ma conscience. Je suis de bonne volonté, mais à l'heure actuelle, il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas faire "facilement" autrement. J'ai des plaques de cuisson en vitrocéramique, bon, j'ai un produit spécifique. Il y aura toujours des cas particuliers et... on va pas passer huit heures à faire bouillir des trucs chelou non plus.

 

Après, il y a le reste ! Les sols, les plans de travail, la baignoire, les lavabos... et pour ça, j'ai trois copains dont je ne me sépare jamais : le bicarbonate de soude, l'acide citrique et... encore le vinaigre blanc ! À eux trois, à moins que ce soit vraiment de la saleté incrustée depuis six mois, ils viennent à bout de tout. Même de ce foutu calcaire !

 

Les pastilles de lave-vaisselle

 

Ça... c'est mon échec perso. J'ai essayé d'en faire avec ma colocataire, mais... ça laissait des traces blanchâtres sur mes couverts et mes assiettes. Du coup ça donne pas trop envie de manger avec derrière. Je ne sais pas si on s'y est mal prises ou si notre lave-vaisselle ne les a simplement pas aimée, mais du coup, j'ai laissé tombé.

 

En revanche ! Je viens de découvrir que l'Alchimiste (ceux qui font ma lessive) viennent de sortir aussi des produits pour la cuisine donc... y a plus qu'à tester. :D

La salle de bain

Ah, nous voilà à la question la plus épineuse, celle de la salle de bain. La pièce où nous utilisons mille produits, chacun et chacune selon ses petites habitudes et ses rituels. Le temple de notre hygiène, et le milieu le plus florissant pour les business écolo, à ne plus savoir où donner de la tête !

 

Pour ma part, je pense être une consommatrice médium. Je ne me maquille jamais, ce qui me soulage du poids d'une grosse partie des cosmétique. En revanche, j'ai les cheveux bouclés et très secs, donc j'y vais en shampoing, après-shampoing, sublimeur de boucles, crème réparatrice... etc. Donc, je vous propose une petite liste exhaustive de mes réussites, et de là où ça marche moins.

 

La brosse à dents

 

Indéniablement l'élément le plus important pour moi dans la salle de bain. Je ne peux pas me sentir bien si mon haleine sent la vieille morue et que mes dents sont garnies de ce que j'ai mangé pour mon dernier repas.

 

Le seul hic, c'est que je n'aime pas les brosses à dents en bois. Ça moisi vite dans le verre à brosses à dents (tout le monde en a un, non ?) et je suis hérissée par le contact du bois humide contre ma bouche. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. Du coup, j'ai trouvé une autre alternative : les brosses à dents à tête changeables !

 

La mienne vient de chez Lamazuna (mais j'imagine qu'ils ne sont pas les seuls à faire ça). Une brosse à dents en plastique toute simple. Sauf que quand les poils partent dans tous les sens, je change juste la tête (la partie qui de toute façon ne se recycle pas) et je garde mon bout de plastique. I-dé-al !

 

Savon pour le corps

 

Je ne vais pas m'étendre en long en large et en travers : j'ai arrêté le savon en bouteille. Je prends juste des pains de savon, si possible pas emballés dans du plastique (donc souvent en vrac) et basta.

 

J'utilise également un savon intime de la marque Saforelle, mais dû coup j'ai une seule bouteille que je remplis avec des recharges. Ça me conviens. :)

 

Les cheveux...

 

Comme je vous l'avais laissé envisager, c'est là que ça coince le plus pour moi. J'ai essayé les shampoings solides, mais j'obtiens... de la paille sur ma tête. De même pour les après shampoings... Bref, c'est déjà une galère monstrueuse pour trouver quelque chose qui convienne à ma tignasse, donc pour le moment, j'utilise des produits en bouteille, classique.

 

Toutefois, je privilégie les produits dont l'emballage est recyclable. Les autres n'entrent simplement pas en ligne de compte pour moi, c'est pas dur de faire un petit effort je pense !

 

Les oreilles

 

Pour finir, parlons cérumen ! Qui n'a pas entendu parler de l'invasion des coton-tiges en plastique ? (presque autant que des pailles)

 

J'ai testé l'oriculus (la petite raclette à oreille)... mais je n'ai pas du tout été convaincue. Je ne sais pas si je n'ai pas assez de cérumen ou quel est le souci, mais lorsque je le passe il n'ôte rien, et pourtant au coton-tige, il y a des choses à ôter. Du coup, ça me laisse plutôt perplexe cette affaire.

 

À défaut, j'ai opté pour les cotons-tiges en bambou, qui normalement se recyclent. Et puis, je n'en utilise pas tous les jours. C'est mieux que rien ?

 

Le mot de la fin

Voilà, c'est tout pour moi !

 

Je suis ravie d'avoir pu partager avec vous mes petites élucubrations écologiques. Je trouve que c'est un sujet compliqué. Même en ayant conscience des enjeux qui sont actuellement les nôtres... trouver comment agir au quotidien sans se complexifier dix fois la vie, c'est un drôle d'équilibre à trouver.

 

En tout cas, n'hésitez pas à partager avec moi vos propres astuces ou trouvailles écolo, que ce soit juste une manière de faire ou un produit en particulier, je suis toute ouïe !

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