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Nous étions les hommes

Titre : Nous étions les hommes

Auteur : Gilles Legardinier

Maison d'édition : Pocket (éditeur d'origine : Fleuve Noir)

Genre : Thriller

Nombre de pages : 480

 

 

Pour la petite histoire :

 

Je me souviens assez précisément du jour où j'ai acheté ce livre. En admiratrice relativement zélée de Gilles Legardinier, j'ai lu tout ce qu'il a écrit depuis Demain j'arrête !. Toutefois, je n'avais pas encore touché à ce qu'il a pu écrire avant, et j'étais assez décidée depuis quelques temps à rectifier cette erreur (la seule chose qui me faisait différer ces lectures, c'est la pile assez monstrueuse de livres déjà achetés et encore non lus). Ce jour là, je sortais de mon premier jour de stage, effectué à Génération 5, à Chambéry. J'étais contente, c'était le début de la fin de mes études, et d'une période qui s'annonçait plutôt porteuse de bonnes choses pour moi, alors en arrivant à la gare qui devait me ramener à Grenoble, comme j'avais un peu de temps, j'ai filé à l'espace librairie du Relay. Il ne m'a pas fallu plus d'une minute pour tomber sur le roman ci-dessus, et pas plus d'une seconde pour décider que je l'achetais, pour fêter cette belle journée. 

 

 

Quatrième de couverture :

 

Dans un grand hôpital d'Édimbourg, le docteur Scott Kinross et la généticienne Jenni Cooper travaillent sur la maladie d'Alzheimer. Alors que le mal progresse à un rythme inquiétant, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes, leurs conclusions sont effrayantes : si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. 

Dans un monde où les intérêts financiers règnent en despotes, c'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux.

Face au plus grand danger que notre espèce ait connu, l'ultime course contre la montre a commencé... 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

J'ai sans aucun doute dévoré ce livre. Ça ne m'étonne pas du tout qu'il ait été largement ré édité suite au succès des comédies qui ont suivi, parce qu'il vaut le détour. Cette lecture m'a beaucoup fait penser à celle du Premier miracle, qui a été publié assez récemment, c'est un peu dans le même style, en revanche il y a moins de l'humour qui a fait le succès de Gilles Legardinier. 

 

Comme toujours à mes yeux, ce sont les personnages qui comptent le plus dans les lectures des romans de G. Legardinier. Ils sont assez nombreux, mais chacun à leur manière nous amènent vers ce qu'ils ont de plus humains, de plus touchant à partager. J'ai adoré le duo de personnages principaux, Scott Kinross et Jenni Cooper (là aussi, j'ai beaucoup pensé au Premier miracle en les découvrant), mais également les personnages secondaires qui ponctuent de manière plus ou moins marquée le roman, du petit Jimmy au vieux Mr Greenholm.

 

J'ai beaucoup apprécié l'intrigue que nous suivons de la première à la dernière page. Cette menace qui plane sur l'humanité toute entière et sur laquelle il est difficile de poser un nom. Nous étions les hommes est au rebord de la science fiction, et j'ai aimé le réalisme auquel se tient l'auteur. Pas mal de descriptions techniques et beaucoup de détails sur tout ce qui nous est raconté, ce qui rend l'histoire toujours plus prenante. De plus, j'ai trouvé que le suspense était vraiment bien tenu tout du long, j'avais du mal à lâcher mon livre lorsque je devais aller faire autre chose. Les situations s'enchaînent pour nous en donner à chaque fois un peu plus, jusqu'au dénouement final.

 

Malheureusement, le dénouement est pour moi le seul bémol dans cette lecture. J'ai trouvé la fin légèrement décevante. J'ai eu l'impression en terminant les dernières pages que l'histoire n'était pas vraiment terminée, je m'attendais à ce que ça aille encore un peu plus loin, à avoir surtout quelques réponses en plus concernant l'intrigue et la maladie qui sévit tout au long du roman. J'ai refermé Nous étions les hommes avec un goût d'inachevé, qui m'a laissée sur ma faim. Malgré ça, j'ai tout de même vraiment aimé cette lecture, j'ai aimé également découvrir une autre facette de ce qu'a pu écrire Gilles Legardinier, et j'ai toujours autant hâte de replonger dans un de ses romans, à l'occasion. 

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