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Orgueil & Préjugés

Titre : Orgueil & Préjugés

Auteure : Jane Austen

Maison d'édition : 10/18 (éditeur d'origine : Wikipédia vous en dira plus)

Genre : Littérature anglaise

Nombre de pages : 384

 

 

Pour la petite histoire :

 

Aaahh... Orgueil & Préjugés ! Je l'ai lu très jeune, lorsque j'étais adolescente, après être tombée amoureuse du film avec Keira Knightley et Matthew Macfadyen (un de mes films doudou). Une des rares fois où j'ai vu un film avant d'en lire le livre. À l'époque, ce roman m'était apparu comme une lecture difficile, je n'avais encore presque jamais lu de texte classique, en plus il n'est pas tout jeune... Mais j'ai tout de même beaucoup aimé malgré les semaines de lecture que ça m'a demandé, et je l'ai beaucoup relu par la suite, l'appréciant un peu plus à chaque fois, découvrant le texte sous de nouveaux jours avec mon expérience de lectrice enrichie au fil des années. Je le lis encore régulièrement aujourd'hui, lorsque ça me prend ou quand j'ai un coup de mou, lui aussi c'est un peu mon doudou.

 

 

Quelques mots sur l'auteure :

 

Jane Austen, dernière d'une famille de huit enfants, est née le 16 Décembre 1775 (ça fait longtemps) à Stevenson dans le Hampshire (Angleterre). Entre sa vingtième et sa vingt-cinquième année, Jane Austen écrit trois récits de jeunesse qui deviennent des pièces maîtresses de son oeuvre : Elinor et Marianne, Raison et sentiments (1795), First Impression, ébauche d'Orgueil et Préjugés, et enfin, en 1798, Northanger Abbey. Après la mort de son père, Jane Austen s'installe avec sa mère et sa sœur à Chatown, où elle va écrire l'essentiel de son oeuvre. En 1811, un éditeur londonien soumet pour la première fois au grand public, sous couvert d'anonymat, Raison et sentiments. Elle publie ensuite Mansfield Park, mais c'est avec Emma que Jane Austen s'impose véritablement sur la scène littéraire. Son oeuvre compte aujourd'hui parmi les classiques de la littérature anglaise et a fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques (dont mon film doudou). 

 

 

Quatrième de couverture :

 

Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. À l'arrivée d'un nouveau et riche voisin, la famille espère que l'une d'entre elles pourra lui plaire... Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennett, Jane Austen dépeint les rigidités de la société anglaise au tournant du XIXe siècle. Le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennett, son personnage principal, révèlent les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la gentry campagnarde pour s'assurer sécurité financière et statut social : la solution passe en effet par la mariage.

 

Drôle et romanesque, ce chef d'oeuvre de Jane Austen continue à jouir d'une vive popularité et a donné lieu à de nombreuses adaptations.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

À mes yeux, Orgueil & Préjugés c'est avant tout une histoire intemporelle. Qui ne connaît pas l'histoire de Miss Elizabeth Bennett et de son cher Mr. Darcy ? Ce n'est peut-être pas autant que Roméo & Juliette mais ça ne doit pas en être si loin. De plus, je pense que beaucoup plus de jeunes femmes ont fantasmé sur Mr. Darcy, enfin, ce n'est pas le propos. Nombreux et nombreuses admirent le plus célèbre classique de Jane Austen, l'histoire qui est le plus restée dans les mémoires parmi ses chefs d’œuvres, pour son couple mythique, et sa piquante description de la société anglaise.

 

De tous les romans de Jane Austen, je trouve qu'Orgueil & Préjugés offre la plus grande palette de personnages fascinants et souvent attachants. Les sœurs aînées Bennett : Lizzy intelligente et drôle, Jane si douce et gentille envers ses semblables, Mr. Darcy si insondable, Mr Bingley et sa bonhomie naturelle, Mr. Bennet et son humour caustique, et enfin, les Gardiner, pour qui je garde une profonde affection. Tous se détachent à leur façon et me semble tellement justes. Ils sont à mon sens une des clefs de ce grand récit.

 

Parlons de l'histoire à présent. Ah ! Les amours des sœurs Bennet ! Bien sûr, il faut imaginer ce roman dans son époque et son contexte, mais je trouve toutes les intrigues misent en place tellement fascinantes. Je ne m'y connais certainement pas assez pour donner un cours de littérature, mais leurs amours offrent un beau tableau de la complexité des relations entre les hommes et les femmes. Il est tellement compliqué pour ces jeunes femmes d'arriver à trouver la bonne personne, et de faire en sorte que cela fonctionne, comme le montre les nombreuses difficultés traversées par les héroïnes. Bien que ce contexte social ne soit plus vraiment d'actualité (enfin je le crois, pour la majorité d'entre nous), il continu à nous subjuguer.

 

Contrairement à Roméo & Juliette, dont je parlais-ci dessus, Orgueil & Préjugés nous emmène vers le triomphe des sentiments. Les personnages se retrouvent confrontés à leurs émois vis à vis de la société mais aussi et surtout vis à vis d'eux-mêmes. Ce sont leur caractère qui vont les mettre en péril (et leurs vilains défauts), et j'aime la façon dont leur capacité à se remettre en question, à prendre du recul... les mènent à une fin heureuse. C'est en acceptant d'évoluer soi-même qu'on en vient à pouvoir obtenir l'amour, d'ailleurs, ceux qui ne parcours pas ce chemin n'ont pas vraiment droit à une fin heureuse.

 

Enfin, quelques mots sur la forme. Bien que le style de Jane Austen ait fatalement subit le temps qui nous sépare d'elle, il n'en reste pas moins aussi efficace. Bien sûr, il faut arriver à entrer dans le texte et dans cette écriture très descriptive, qui m'avait donné un peu du fil à retordre lorsque j'étais adolescente, mais après ça, les pages défilent d'elles-mêmes, et la lecture en est vraiment des plus agréable. Aujourd'hui je ne m'en lasse pas. 

 

Pour conclure, Orgueil & Préjugés est un roman dont je ne peux me lasser malgré les années et les relectures. J'ai même de nombreux passages de prédilections, comme la fameuse première déclaration de Mr. Darcy, où Lizzy et lui s'affrontent, une scène intense qui me met toujours en émoi. Le voyage de Lizzy à Pemberley, lorsque les choses évoluent entre eux, et enfin, quand ils se parlent après la terrible visite de Lady Catherine, lors de cette longue balade où ils se font enfin leurs aveux (scène que j'adore et que je préfère au final du film). Rien que d'y penser, j'ai envie de remettre mon nez dans ces pages déjà lu maintes et maintes fois.

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