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Seul au monde

Titre : Seul au monde

Réalisateur : Robert Zemeckis

Bande annonce

Genre : Drame, aventure

Durée : 2h23

 

 

Pour la petite histoire :

 

Je l'ai découvert il y a des années maintenant, mais revu récemment pendant le confinement... en même temps qui ne s'est pas senti un peu seul au monde pendant cette étrange période de nos vies ? Bref, à mon sens, un film avec Tom Hanks ET réalisé par Robert Zemeckis, ça ne peut être que bon. Oui, bien sûr, je pense à mon cher Forrest Gump ! Même si on ne peut pas vraiment comparer à cause de la teneur de l'histoire, j'aime profondément ce second film réunissant deux grands noms du cinéma.

 

 

Résumé du film :

 

Chuck Noland, un cadre de Fedex, sillonne le monde pour améliorer les performances de son entreprise et la productivité de ses équipes. Il ne trouve la tranquillité qu'auprès de sa compagne Kelly. Mais à la veille de Noël, il reçoit un appel lui annonçant qu'il doit contrôler la livraison d'un colis urgent pour la Malaisie. Il n'en a que pour quatre jours et reviendra pour fêter le Nouvel An avec Kelly.

 

Chuck quitte Los Angeles à bord d'un petit avion, mais au-dessus de l'Océan Pacifique, un orage éclate et prend par surprise l'équipage. Le crash est inévitable. Agrippé à un radeau de sauvetage, Chuck s'échoue sur une île déserte. Les jours passent et aucun secours en vue. Le naufragé va alors devoir tenter de s'adapter à cet environnement sauvage... 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Seul au monde fait partie de la plutôt longue liste de films qui démontrent qu'il ne vaut mieux pas voyager avec Tom Hanks ! En effet, se retrouver sur une île déserte à la suite d'un crash d'avion, ça ne ressemble pas de près ou de loin à une partie de plaisir. Mais bon, pour environ deux heures en compagnie de Chuck Noland, on se laisse tenter.

 

J'avais déjà vu ce film lorsque j'étais plus jeune, mais j'ai constaté en le visionnant à nouveau que je n'avais que des souvenirs éparses. Heureusement, j'ai largement pu combler les vides, avec plaisir. Seul au monde est un film dur, sur un homme qui se retrouve livrer à lui-même mais surtout à sa solitude. Comment survivre en attendant les secours ? Puis comme continuer lorsqu'on perd doucement espoir de les voir arriver un jour ? D'ailleurs quel jour sommes nous au juste ?

 

La survie, l'apprentissage quand on a plus rien, la déshumanisation peu à peu... un parcours difficile mais qu'on suit avec passion, car il ne faut pas longtemps pour s'attacher à Chuck Noland. J'ai trouvé passionnant de découvrir toutes les ressources qu'est prêt à déployer le personnage, tout ce qu'on peut être amené à faire pour survivre, malgré l'espoir qui s'amenuise... et à final à quel point on est difficilement maître de son destin.

 

Tom Hanks interprète à merveille les chemins par lesquels va devoir passer son personnage pour survivre. La lutte, le désespoir, la solitude, la folie... Je crois que lorsque le film est sorti, il n'avait déjà plus grand chose à prouver suite à Philadelphia et Forrest Gump, mais ça reste impressionnant, tout comme son importante prise/perte de poids. J'ai aussi beaucoup aimé Wilson, interprété par... un ballon. Réussir à créer un tel "personnage" quand il n'y a personne, ça n'est pas rien. Il montre assez tragiquement à quel point l'Homme a besoin de ses semblables. Enfin, il ne faut pas oublier Jodie Foster (dont j'avais occulté la présence entre mes deux visionnages), très touchante et douce.

 

Le dénouement est peut-être bien ma partie préférée du film en fin de compte. Je l'avais lui aussi oublié (j'étais focalisée sur Wilson, en fait), et il m'a totalement bouleversée. J'ai pris plaisir à le redécouvrir, à le comprendre, à me laisser toucher par ce déchirement nécessaire, et par cette ouverture subtile. J'ai été émue, et finalement j'ai souri.

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