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Singapour Millionnaire

Titre : Singapour Millionnaire (en français) ou Crazy Rich Asians (en anglais)

Auteur : Kevin Kwan

Maison d'édition : Le livre de Poche (éditeur d'origine : Albin Michel)

Genre : Chick-lit

Nombre de pages : 640

 

 

Pour la petite histoire :

 

J'étais en vacances chez mes grands-parents, et je me promenais à travers le marché du village en compagnie d'une amie (la meilleure de toute) lorsque nous sommes passées devant une étale de livres d'occasions. J'ai beau savoir que ces livres sont souvent chers pour ce qu'ils sont, je n'ai pas pu m'empêcher de fouiller, et de finir par dénicher celui-ci, qui m'a donné terriblement envie au milieu de toutes mes lectures de science-fiction. Je l'ai donc acheté, et en ai commencé la lecture à peine trois jours plus tard, avant de constater la semaine suivante, vers la page 400, qu'il manquait une quinzaine de feuilles dans le milieu du roman (pas arrachées, sans doute un problème d'impression). Frustrée, je me suis empressée d'en commander un autre exemplaire en ligne afin d'achever ma lecture... mais entre temps, comme je ne pouvais pas attendre, j'ai regardé le film qui est sorti il y a à peine un an. Ouais... c'était anarchique comme lecture.

 

 

Quatrième de couverture :

 

Lorsque la New-Yorkaise Rachel Chu débarque à Singapour au bras de son boyfriend, Nicholas Young, venu assister au mariage de son meilleur ami, elle pense juste passer de paisibles vacances en amoureux. Mais le beau Nick a "oublié" de lui dire que sa famille est l'une des plus fortunées d'Asie, que le mariage prévu est l'Événement de l'année, et qu'il est l'héritier le plus convoité de tout l'Extrême-Orient ! Commence alors pour Rachel un véritable parcours du combattant - en stilettos et robes de haute couture... 

Best-seller aux États-Unis, cette comédie de mœurs hilarante et satirique nous plonge dans l'univers très fermé de la jet-set asiatique, son arrogance, sa cruauté, ses extravagances. 

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

Comme je l'ai dis, ce roman a été un vrai bon moment de détente au milieu de toutes mes lectures de science-fiction (qui sont aussi des bons moments mais pour lesquelles il faut parfois s'accrocher un peu). Une lecture simple, amusante, divertissante, pleine de rebondissements.

 

Singapour Millionnaire, qui appartient (apparemment) au genre de la Chick-lit, a le mérite de ne pas être rempli de ces moments attendus et autres lieux communs qui fleurissent un peu trop souvent dans la littérature de comédie/romantique de nos jours. Je ne compte plus le nombre de livres que j'ai lu en ayant l'impression de lire exactement la même chose que dans un précédant malgré que ce ne soit pas le même auteur. Ici, nous découvrons un récit rafraîchissant, en grande partie grâce à son contexte culturel et aux origines de l'auteur, qui sait de quoi il parle selon les journaux (et Wikipédia).

 

En effet, Kevin Kwan est originaire de Singapour, où il aurait évolué au sein des milieux aisés qu'il s'emploie justement à décrire dans son roman. Ainsi, l'auteur parvient à nous plonger dans un monde inconnu, j'ai adoré cette sensation de nouveauté à chaque page, même si il n'est pas possible de savoir à quel point la romance prend la pas sur le vraisemblable, je me suis totalement laissée embarquer, et j'ai aimé. Je trouve que ce roman offre tous les avantages des codes de la Chick-lit et de l'originalité d'un décor tellement différent que le cadre classique américain.

 

Avec un tel décor, les personnages haut en couleur de Kevin Kwan n'ont plus qu'à nous emmener dans leurs histoires de cœur, d'argent et de pouvoir. J'ai adoré Rachel et Nick bien sûr, tellement attachants et naïfs au milieu de tous les autres, et j'espère que j'aurais l'occasion de connaître la suite de l'histoire d'Astrid également. J'ai dévoré ce roman avec gourmandise et curiosité à travers les plus de 600 pages sans aucun soucis, le découpage fluide du roman qui alterne entre plusieurs points de vue aidant à ne pas se lasser malgré l'épaisseur du livre.

 

Je terminerais par une petite note comparative vis à vis du film (je ne peux pas m'en empêcher désolée). Le film est sympa, mais tombe beaucoup plus dans les clichés de la comédie romantique. J'ai trouvé que tout ce qui fait la singularité du roman de K. Kwan a un peu été oublié et/ou gommé, on se sent aux États-Unis mais à Singapour, c'est dommage. Le roman est bien mieux développé, et beaucoup plus cohérent... il a du caractère, c'est dommage de n'avoir pas su le garder à l'écran. Du coup lisez le roman !

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