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Six pieds sous terre - L'intégrale

Quelques mots sur Megära Nolhan

 

Auteure de l'imaginaire, entre Fantasy et Science-fiction, Megära est une jeune écrivaine prolifique. Elle se lance dans l'auto-édition en 2019 avec Let it snow, un thriller fantastique, et depuis, pas loin de sept romans ont vu le jour, ainsi que quelques nouvelles. De nombreux mondes à découvrir !

 

Pour les plus curieux.ses d'entre vous, sachez qu'elle vit en Loire Atlantique, a un chien qui s'appelle Noodle et qu'elle connaît par cœur toutes les chansons Disney (ça nous fait un point commun tiens !). Je n'en dirais pas plus, le reste est privé. Et puis j'en sais pas plus de toute façon.

 

Pour ma part, c'est via les réseaux sociaux que j'ai découvert son travail, au détour d'un réel sur ses déboires en édition. Heureusement, ça a l'air d'aller beaucoup mieux !

Six pieds sous terre - L'intégrale

 

Genre : Science-fiction, dystopie, young-adult

Deux tomes réunis en un seul exemplaire

Disponible sur Amazon

Nombre de pages : 645

 

Synopsis :

 

Les Anciens ont détruit le monde. Ils ont forcé l’humanité à descendre sous terre pendant que la Terre guérissait. Mais la Terre n’a pas guéri. Il ne reste pas grand-chose de l’humanité. Les survivants ont trouvé refuge dans un biodôme souterrain : Antrum. Jaleena, vingt ans, a toujours vécu sous terre. Elle n’a qu’une vague idée du monde du dehors, encore ravagé par les radiations causées par ses ancêtres. Elle se bat pour devenir médecin et sortir sa famille de la misère. Alors qu’elle échoue une énième fois au concours d’entrée en médecine, une étrange épidémie fait son apparition et décime son peuple, qui n’a pas les moyens de se guérir. Car à Antrum, l’oxygène a depuis longtemps remplacé l’argent.

Ce que j'en ai pensé

Six pieds sous terre est pour moi un vrai grand coup de cœur ! Voilà c'est dit. Ça faisait de longs mois que ça ne m'était pas arrivé. J'ai lu plein de très beaux livres dernièrement, mais cette petite étincelle qui fait que tu adore immodérément l'histoire et ses personnages, c'est pas si simple à trouver.

 

Donc, sans grande surprise, j'ai a-do-ré, de tout mon petit cœur, les personnages auxquels Megära Nolhan a donné vie. Jaleena d'abord, cette jeune femme pleine de détermination, aussi courageuse que téméraire parfois. J'ai suivi ses pas et ses combats avec passion, apprécié de la voir avancer, se battre, lutter quoi qu'il en coûte, dans ce système injuste et tyrannique. Il en va de même pour son entourage à Antrum, sa vaillante grand-mère, ses amis loyaux... Quant aux autres qui me viennent à l'esprit, je vais me taire, pas de spoil ici (mais je les aime tout de même beaucoup, sachez-le) ! Ce que j'ai particulièrement aimé c'est l'ambivalence des personnages dans ces deux romans. Alors que le climat et le contexte seraient parfait pour céder à la tentation des stéréotypes, l'auteure nous amène des personnages aux vies compliquées, aux choix difficiles, qui ne sont pas simplement bons ou mauvais.

 

Ensuite, j'ai totalement adhéré au concept et à l'univers de Six pieds sous terre ! Antrum, le biodôme, ces gens enfermés sous la terre pour échapper à l’effondrement de la société, aux pluies radioactives... je trouve que l'auteure a bien su gérer les informations qui nous sont communiquées : on a des explications, de quoi comprendre, mais rien qui ne risque de s'enliser dans le bourbier de l'invraisemblance. De plus, ce n'est pas forcément évident de décrire une société cloîtrée sous terre, de lui donner une logique d'espace et de temps, mais à mes yeux c'est parfaitement réussi : je m'y serais cru ! (enfin pas trop quand même, j'aime bien respirer à volonté moi) Ça fonctionne aussi au niveau de l'agencement de la société : les riches en bas, les plus pauvres en haut, tous contrôlés par leur temps d'oxygène (un peu à la Time Out). Pour le coup c'est classique, mais approprié. Si j'ai pu penser au départ que c'était un peu facile, la façon dont ces conditions de vie évoluent puis trouvent leurs explications dans l'intrigue les légitiment tout à fait.

 

Du côté de l'intrigue justement, c'est un sans faute également à mes yeux. Elle se densifie et avance à belle allure sans rien omettre ni laisser de point d'interrogation. Le suspense est dosé comme il faut : de quoi nous faire tourner les pages sans créer de frustration. Les deux tomes sont égaux en qualité, évolution des personnages et révélations. Je dois avouer que comme j'ai lu l'intégrale d'une seule traite, je les vois un peu comme une unique et grande histoire. Quoi qu'il en soit, j'ai adoré chaque rebondissement, jusqu'à la fin. Je les ai trouvé souvent étonnants, bien amenés... et malgré que je commence à faire ma bosse en lecture de science-fiction, je n'ai pas vu grand chose venir.

 

Pour terminer mon éloge, je dirais que par dessus tout, Six pieds sous terre nous offre une dystopie accrocheuse et dynamique, une lecture fluide et animée, jusqu'à la dernière page !

Interview de l'auteure

À propos de Megära Nolhan :

 

Éloïse Hailone : Peux-tu te présenter rapidement ? Quelques mots pour te décrire de la manière qui te convient.

Megära Nolhan : Hello ! Je suis Megära Nolhan, j’ai 27 ans et je suis une autrice hybride, c’est-à-dire que je publie aussi bien en autoédition qu’en maison d’édition ! 

 

Éloïse : Peux-tu décrire en quelques mots ton parcours ? Tes études, ton métier, tes expériences… ?

Megära : Mise à part mon Bac L, je n’ai pas fait grand-chose en rapport avec la littérature… Je possède une licence dans l’hôtellerie tourisme et j’ai longtemps travaillé dans l’escape game, avant de me mettre à mon compte dans la rédaction web. J’ai publié mon 1er roman solo, Let It Snow, et j’ai rapidement compris que je voulais en faire mon métier ! 

 

Éloïse : As-tu d'autres passions en dehors de l'écriture ? Musique, peinture, cinéma… ton chat ?

Megära : Je suis une grande passionnée de jeux de plateau ! On doit en avoir près d’une centaine, à la maison ! J’adore les escape game, les livres, et la bonne bière !

 

 

À propos de Six pieds sous terre :

 

Éloïse : Peux-tu me parler de Six pieds sous terre comment en es-tu venu à l'écrire ? D'où est partie l'idée qui t’as lancée dans ce projet ?

Megära : L’idée de Six pieds sous terre m’est venue un soir. Je discutais avec mon copain dans notre lit et l’idée de cette société où on devrait payer en oxygène m’est apparue. Je crois que ça vient d’un sentiment d’injustice : à l’époque, j’avais de gros soucis financiers et ça me rendait dingue de ne pas être éligible à certaines aides alors que j’en avais cruellement besoin.

 

Éloïse : De combien de temps as-tu eu besoin pour écrire cette duologie ? 

Megära : En tout et pour tout, j’ai mis 6 mois à écrire le tome 1 et 3 mois à écrire le tome 2 (merci le confinement !).

 

Éloïse : Est-ce plus plus difficile d’écrire des sagas que des one shot ? A-t-il été facile pour toi de reprendre la plume pour poursuivre l’histoire de Jaleena et ses compagnons ?

Megära : Ce sont deux choses totalement différentes ! L’intrigue d’un one shot doit être bouclée en un seul livre, et c’est difficile puisqu'il faut faire condensé. On a moins le temps de s’attarder sur les détails. Une saga, c’est aussi compliqué car il faut penser plus loin et plus grand… En tout cas, pour l’histoire de Jaleena, ce n’a pas été un problème pour moi. Je savais où j’allais.

 

Éloïse : As-tu une anecdote particulière ou amusante à raconter à propos de ces romans ? Un retour d'un lecteur ? Ton chat qui a mangé ton manuscrit pendant le premier jet ?

Megära : C’est duuuur comme question. Le plus impressionnant, je pense, reste la grand-mère de mon copain. Elle a dévoré les deux tomes et me harcèle encore pour avoir une suite.

 

 

À propos d'écriture :

 

Éloïse : Comment t’es venue l'envie d'écrire de manière générale ? À quel moment de ta vie et pourquoi ?

Megära : Je crois que j’ai envie d’écrire depuis que je sais lire. J’ai toujours eu un trop plein d’imagination et je suis du genre à me faire mille films à la minute. Le métier d’écrivain s’est imposé à moi comme un rêve, mais j’ai mis du temps à comprendre que sans ça, je ne serais jamais totalement heureuse.

 

Éloïse : Tes œuvres sont clairement ancrées dans le registre de l’imaginaire… pourquoi ce genre plutôt qu’un autre ? Penses-tu en essayez d’autres un jour ? 

Megära : Je crois que c’est ce qui me fais le plus rêver. Mais comme je suis une touche à tout, il se pourrait que je sois en train d’écrire une romance… 

 

Éloïse : Quand, où écris-tu ? As-tu un rituel d'écriture ?

Megära : J’écris généralement le matin, sur mon fauteuil, ahah. J’ai besoin d’être à l’aise et dans un mood cocooning. 

 

Éloïse : As-tu une méthode d'écriture ? Plutôt plan détaillé ou improvisation ?

Megära : Les deux, mon capitaine ! En général, je commence à l’instinct et je finis avec un plan.

 

Éloïse : Quelles lectures t’ont inspirées ? Dans la vie ? Et pour tes romans ?

Megära : Ellana, de Pierre Bottero, a été une révélation. Sinon, je crois que chaque livre m’a apporté quelque chose. Il y a toujours cette magie qui opère quand tu ouvres un livre et que tu disparais entre ses pages. C’est ça qui m’inspire et que j’ai envie de transmettre.

 

Éloïse : De prochains projets d'écriture en perspective ?

Megära : J’en ai tellement ! Une suite pour Six pieds sous terre, quelques romances, et de la Dark Fantasy Historique !

 

 

À propos d'édition :

 

Éloïse : L'auto-édition : quel est ton parcours ? Un choix ou une nécessité ?

Megära : Un choix ! Je suis une grande autodidacte et control freak, et j’avais déjà eu une expérience malheureuse dans l’édition traditionnelle. J’aime toucher à tout, alors l’autoédition n’est vraiment pas un choix par dépit.

 

Éloïse : Si tu as le choix aujourd'hui : maison d’édition ou auto-édition ?

Megära : Pourquoi choisir ? Il y a du bon et du mauvais dans les deux. Certains auteurs sont mieux en maison d'édition car ils sont moins à l’aise avec la com', et je n’ai d’ailleurs pas hésité à signer chez Explora pour ma trilogie écrite à 4 mains, Chasseuse d’Âmes. Pour moi, l’édition du future, c’est justement celle qui arrivera à garder le meilleur des deux mondes.

 

 

Et sinon, le plus important :

 

Éloïse : Quel est ton dessert préféré ?

Megära : La mousse au chocolat de ma mamie.

 

Éloïse : As-tu un porte bonheur ?

Megära : Mes animaux, Noodle et Aloy.

 

Éloïse : Une musique pour casser la baraque ?

Megära : Du hast de Rammstein, hyper bien quand tu veux faire le ménage ! 

 

 

Je tiens à remercier chaudement Megära Nolhan, qui a bien voulu se prêter au jeu de l'interview et nous a donné quelques informations croustillantes au passage ! (Oh mon Dieu, il va y avoir une suite à Six pieds sous terre !!!)

Pour en savoir plus

Si l'article vous a donné envie d'en savoir plus et de découvrir les romans de Megära, vous pouvez aller directement sur son site internet (et boutique en ligne) ou alors passer par Amazon, où il y a absolument tout ce qu'elle a publié.

 

Autrement, pour rester au courant de ses actualités (et de la sortie de Six pieds sous terre volume 3 par exemple :D), vous pouvez la suivre sur son compte Facebook ou encore sur son compte Instagram ! Ah, et on me souffle dans l'oreillette qu'elle a également une chaîne Youtube, sur laquelle elle propose du contenu sur l'écriture, l'édition, le métier d'auteur.e... il y a de quoi faire !

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