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The good place

Titre : The good place

Création : Michael Schur

Bande annonce (saison 1)

Genre : Comédie, fantastique

Nombre de saisons : 4 (terminée)

Nombre d'épisodes : 52

Durée moyenne d'un épisode : 22 minutes

 

 

Pour la petite histoire :

 

Ce sont mes colocs préférés qui m'ont recommandé cette série. Déjà parce que Kristen Bell est géniale, ensuite parce que je n'aime pas les séries où les épisodes durent 50 minutes à chaque fois (la casse-pied). À l'origine, je me suis lancée sur The good place vraiment en mode détente, le midi entre deux sessions d'écriture, je mangeais quelques épisodes... et puis finalement je suis tombée amoureuse et j'ai regardé jusqu'à la fin !

 

 

Pitch de la série :

 

À sa mort, Eleanor Shellstrop est envoyée au Bon Endroit, un paradis fantaisiste réservé aux individus exceptionnellement bienveillants. Or Eleanor n'est pas exactement une « bonne personne » et comprend vite qu'il y a eu erreur sur la personne. Avec l'aide de Chidi, sa prétendue âme sœur dans l'au-delà, la jeune femme est bien décidée à se redécouvrir.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

The good place est définitivement une série qui m'a marquée et beaucoup plu. J'ai une affection toute particulière pour les comédies, qui au détour de l'humour et des rebondissements un peu loufoques (ici, nous sommes servis), essaie de nous faire passer de beaux et profonds messages sur la façon dont nous menons nos petites existences. 

 

Bref, revenons en à un aspect un peu plus pratico-pratique ! Mmh, déjà, cette série, ça commence par un concept super sympa. Eleanor Shellstrop est décédée, mais tout va bien, elle est "au bon endroit" (je vous assure, il vaut mieux regarder en VO)... enfin tout ne va pas tout à fait bien, puisqu'elle ne devrait pas y être, c'est une erreur. Sur Terre, elle a mené une existence affreuse, égoïste, et sa présence dans ce quartier empli de bonnes âmes... va tourner au désastre, en même temps c'est sa spécialité, le désastre. Ça donne envie, non ? Moi je vote oui ! Mais ce qui m'a vraiment bluffée dans cette série, c'est que ça commence par un concept sympa, et ça continue. Sans spoiler, The good place ne se repose jamais sur ses lauriers, et les scénaristes ont un vrai talent pour dégoter des idées toujours plus originales et décalées, qui vont nous surprendre et nous emmener bien plus loin (perso, je pense qu'ils doivent prendre des substances tout de même).

 

L'histoire se déroule donc principalement dans le quartier où vivent Eleanor et ses petits camarades. Tous habitent en couple, de pair avec leur âme sœur, dans une maison conçue selon leur goûts. Le pa-ra-dis ! Ou presque. Quoi qu'il en soit, l'univers créé dans cette histoire est plaisant. C'est beau, vert, cosy... c'est littéralement le paradis, et en même temps nous le percevons à travers le regard déformé d'Eleanor, qui n'a rien d'un ange et qui n'y est pas à sa place. En dehors du scénario original, j'ai apprécié ce monde à l'esthétique étrange, sans contour défini, et par lequel on accède par un train... un train ! Non vraiment, ça fait bizarre, mais ça fonctionne. Toutefois, je ne sais pas si j'aimerais vivre dans un tel quartier, et puis... pourquoi un magasin qui vend des yaourt glacés ?

 

À côté de l'univers aussi riche que dingue de la série, les personnages sont au rendez-vous. Pour moi qui y attache une profonde importance, c'est un pari réussi. Ils sont drôles, agaçants, touchants, pathétiques... et surtout ils évoluent sans cesse. C'est ce qui manque parfois un peu dans les séries comiques, certains personnages restent ancrés dans le stéréotype qu'ils représentent. Ici, que nenni ! Tout le monde à le droit à ses remises en question, aux masques qui tombent, à ses évolutions et son passé plus ou moins trouble... Croyez-moi, on les rencontre, on les découvre puis les comprends, et enfin on ne veut plus les lâcher.

 

Si je dois être objective, et également parler des défauts de la série... je pointerais uniquement un léger problème de rythme. Comme je l'ai dit un peu plus haut, les scénaristes sont des fous, et ils ont vraiment de bonnes idées pour relancer la machine, dans le mille à chaque fois. Toutefois, pour créer la surprise, il faut instaurer le bon climat, mettre en place la situation initiale avant le grand retournement de cerveau (ah bon, c'est pas ça qu'on nous a appris en cours de français ?). Pour ce faire, chaque début de saison est, disons, un peu lent. Pendant les quelques premiers épisodes, la curiosité est de mise. Rapidement se faire sentir l'impression de ne pas en avoir assez, de ne pas comprendre où ça va... et puis d'un coup, bam ! Plot twist, soudainement évident, mais on ne va pas se mentir, on ne l'avait pas vu venir. Alors du coup on dévore la fin de la saison sans même s'en être rendu compte.

 

Enfin, ce qu'il y a de particulièrement appréciable à mes yeux dans cette série... c'est qu'elle dit ce qu'elle a à dire, puis s'arrête. Quatre saisons, fluides, égales en qualité, amusantes et touchantes, voilà tout. Aujourd'hui, je trouve que c'est quelque chose qui a énormément de valeur. Entre les séries lancées puis arrêtées aussitôt faute d'audience et celles qui n'en finissent jamais parce que le succès tarde à s'estomper... Merci mais non merci. The good place marque son dernier point dans une fin à sa mesure, une conclusion qui va de soi et en même temps qu'on ne veut pas voir venir. Juste parfaite... oui bon j'avoue j'ai pleuré !

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