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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Titre : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Auteur : Stefan Zweig

Maison d'édition : Folio classique (éditeur d'origine : éditions Stock)

Genre : Littérature étrangère (autrichienne)

Nombre de pages : 144

 

 

Pour la petite histoire :

 

C'est ce roman que j'avais initialement glissé dans ma wishlist afin de découvrir le grand Stefan Zweig... mais c'est finalement sur Le joueur d'échec que je suis tombée en premier dans ma librairie d'occasion préférée (ah, quel roman !). J'ai donc entamé cette histoire en ayant déjà grandement appréciée l'autre, pleine de bons préjugés. J'ai tourné les premières pages avec avidité, et n'ait pas été déçue... ça commence à sentir le futur auteur préféré !

 

 

Quatrième de couverture :

 

Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur au début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs est une de ses plus incontestables réussites.

 

 

Ce que j'en ai pensé :

 

À l'image du Joueur d'échec et de plusieurs autres romans de Stefan Zweig, celui-ci est aussi court que percutant. Ma lecture m'a tout de suite confirmé le sentiment rencontré lors de ma première lecture de cet auteur, c'est à dire que Zweig aime parler des impulsions, de ce qui peut se découvrir au plus profond de nous, insoupçonnable jusqu'alors.

 

Globalement, je pense pouvoir dire que j'ai beaucoup aimé cette lecture. J'étais d'autant plus curieuse que le personnage central de l'histoire est une femme, dont on explore la passion soudaine, inexplicable, brûlante, presque vitale. Même si je ne peux nullement me comparer à cette dame (et désolée mais j'espère que les choses vont continuer ainsi), j'ai eu l'impression de facilement la comprendre, je me suis sentie prise à mon tour par ses sentiments et tourments.

 

Les seuls éléments que j'ai légèrement moins aimés, résident en quelques descriptions que j'ai trouvées un brin longuettes (oui, dans un roman si court, je sais). Je ne dois pas être quelqu'un de très patient à ce niveau-là. Quand on lit un roman qui se veut basé sur l'intensité, tout ce qui n'est pas essentiel, tout du moins à mes yeux, paraît superflu. Surtout lorsque Le joueur d'échec évite aussi brillamment ce petit défaut. Bon, j'arrête de comparer, promis.

 

Pour en revenir à nos moutons, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme est un roman qui se lit vite et bien. Il nous parle de passions mais également d'addiction, de l'inflexibilité de certains penchant dans la nature humaine, autant que de la force qui est capable de se décupler face au désespoir. Voilà une phrase bien mystérieuse... je vous laisse le loisir d'en découvrir le sens aux côtés de Monsieur Zweig si le cœur vous en dit !

 

Quoi qu'il en soit, ce roman signe pour moi la confirmation d'un auteur que je prend plaisir à lire. Je suis étonnée de ne pas avoir fait sa rencontre plus tôt, mais je n'en regrette rien, il m'en reste beaucoup à lire du coup ! Prochaine étape, même auteur mais changement de registre, avec la biographie de Marie-Antoinette.

 

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