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Voyages au Vietnam - Hanoï

Ce n'est pas une photo glamour, mais c'est vraiment l'atmosphère des rues d'Hanoï, perso j'adore !

Jusqu'à ce jour, je suis allée au Vietnam à deux reprises (et c'est déjà pas mal). La première fois uniquement à Hanoï et la seconde fois, plus loin dans les terres, pour visiter davantage le pays. Les deux fois, j'étais en compagnie de mon Papa, qui travaille là-bas quelques semaines par an, pour donner des cours d'informatique (grosso modo), et qui du coup, connaît déjà les endroits qu'il faut voir absolument. Pour cet article, je vous parlerais seulement d'Hanoï (comme le laisse présager le titre de l'article), mais il y aura d'autres articles par la suite... le Vietnam c'est grand et c'est beau !

 

Dès ma première visite (en 2017 je dirais), je suis totalement tombée amoureuse de Hanoï, et c'est pour ça que je souhaite vous parler d'elle en premier lieu. Son atmosphère singulière, le dépaysement, cette impression d'être dans un roman historique, son fouillis de rues et de boutiques, le bruit de la ville, les scooters par centaines qui s'entassent sur la route, les câbles électriques de partout, les tranches de maison aux façades diverses et variées… J'ai été touchée en plein cœur par cette capitale hors du commun !

La vie courante à Hanoï

- Les billets d'avions :

 

Vis à vis de la France, Hanoï... c'est loin. C'est pas tout à fait l'autre bout du monde, mais pas loin. Alors forcément, s'y rendre, ce n'est pas donné. D'après mon père, qui y voyage régulièrement, les billets aller-retour les moins chers sont aux alentour de 600 euros, pas moins, seulement en hors saison. Autrement, ça grimpe vite, jusqu'à facilement plus de 1 000 euros. L'idéal est d'y aller en Juin ou Septembre, c'est moins cher, et encore la bonne saison.

 

- Aller en ville : taxi ou bus

 

À l'aéroport, il y a deux moyens de rejoindre le centre-ville. Le taxi (en voiture) ou le bus. Personnellement, j'ai déjà expérimenté les deux. Si on prend le bus, mieux vaut s'être renseigné à l'avance. Le trajet est un peu long de toute façon, mais il faut savoir où on va de façon précise, car les arrêts de bus ne sont pas vraiment signalés en ville. Pour le taxi, c'est un peu plus simple (et un peu plus cher, mais pas tant que ça vu le prix de la vie au Vietnam), il suffit de donner son adresse et c'est parti. En revanche, une fois en ville, les voitures ont beaucoup de mal à circuler alors ça prendra sûrement plus de temps. Quoi qu'il en soit, mieux vaut ne pas être stressé de la montre à ce niveau-là.

 

- Se loger :

 

J'en parlerais un peu plus en détails en dessous, mais globalement, une fois que vous avez payé votre billet d'avion, le plus gros de votre budget aura été dépensé (si vous restez à Hanoï). En effet, la vie est vraiment beaucoup moins cher là-bas, l'euro étant bien plus fort que le dong. Il y a des hôtels, dans de larges gammes de prix, seuls les plus luxueux auront un prix conséquent. Mais il y a également de nombreux appartements disponibles sur Airbnb, pour pas cher du tout (encore moins que les hôtels).

 

Il faut savoir que les habitations là-bas sont un peu particulières. Comme les taxes sont payées au mètre carré au sol, les vietnamiens construisent sur peu de surface au sol, mais plus en hauteur. Ce qui donne en ville de nombreuses maisons en tranche les unes à côté des autres (ce qui a un charme fou si vous voulez mon avis). Vous trouverez donc facilement des locations de petits studios ou d'appartements plus vastes, souvent sur plusieurs étages.

 

- L'argent (et avoir du liquide sur soi) :

 

La monnaie vietnamienne est le dong, et elle est beaucoup, beaucoup plus faible que l'euros. Pour faire une équivalence simple (sur laquelle je me base à chaque fois que je demande un prix) : 250 000 dong équivalent à 10 euros (grosso modo). Vous allez donc avoir de nombreux billets dans les mains (je ne crois pas qu'ils aient beaucoup de pièces).

 

Il y a deux ou trois choses importantes à savoir sur la manière de gérer l'argent au Vietnam. Tout d'abord, il faut toujours avoir du liquide sur soi, parce que même si il y a des enseignes qui acceptent les cartes bleues, c'est loin d'être le cas de toutes les boutiques. C'est donc important d'avoir de la liquidité (et vu que 250 000 dong font 10 euros, attendez-vous à être millionnaire, mais pas trop quand même). Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de pickpockets dans ce pays de toute manière, seulement quelques arnaques à touristes, et encore, je n'ai jamais eu de soucis.

 

Ensuite, au Vietnam, il y a énormément de petits métiers, et donc de personnes qui vous feront payer pour des choses qui sont gratuites en France. Mais là-bas, c'est normal. Par exemple, lorsqu'on souhaite garer sa moto sur le trottoir, à moins de se garer devant la boutique où on va faire des achats, il faut payer. Il y a beaucoup de petites plages de parking, et il faut payer le monsieur qui va venir numéroter votre véhicule, souvent pas très cher cela-dit.

 

Enfin, comme dans de nombreux pays à travers le monde, les prix ne sont jamais vraiment déterminés à l'avance, c'est donc à la tête du client. Pour comprendre un peu la culture du pays, je tiens à préciser que là-bas c'est considéré comme normal et naturel que les touristes paient plus chers que les locaux, sur à peu près tout, parce qu'ils en ont les moyens. Toutefois, il est possible et habituel de négocier les prix (hormis dans les restaurants bien sûr). Certaines boutiques disent ne pas le pratiquer... certaines s'y tiennent et d'autres non. Faire mine de partir marche souvent plutôt bien, mais il ne faut pas en abuser non plus.

 

- Le prix de la vie et de la nourriture :

 

J'en ai déjà un peu parlé ci-dessus mais je vais me répéter : la vie ne coûte vraiment pas grand chose au Vietnam. C'est dû à la différence de valeur entre nos monnaies respectives, mais aussi au fait que le pays est communiste, et qu'il est dit que tout citoyen vietnamien doit pouvoir manger à sa faim. D'ailleurs, vous pourrez remarquer qu'il n'y a pas ou presque pas de mendiants au Vietnam. La politique est de faire ce qu'on peut de ses mains, et si on a pas assez d'argent, il est toujours possible de se faire offrir un bol de Pho pour le repas.

 

En tant que touristes, vous pourrez trouver de tout. Il y a des restaurants luxueux : spacieux, biens décorés, avec des tables nettement séparées... ce seront les plus chers, mais ils auront seulement des prix similaires aux restaurants en France. Il y en a des plus modestes, moins coûteux, et où la cuisine est souvent meilleure, plus typique et savoureuse. Et enfin, il y a les tout petits bouis-bouis, parfois même simplement sur le trottoir sur de petits tabourets bleus. On vous sert dans un bol depuis les casseroles et marmites qui se trouvent elles-mêmes dans la rue. Forcément, ça donne un peu moins envie, et se sont généralement seulement les locaux qui fréquentent ces "restaurants".

 

Mon père, qui côtoie de nombreux étudiants Vietnamien, a eu l'occasion de manger dans de nombreux restaurants de trottoir. Ils sont parfois encore meilleurs que les restaurants plus classiques, mais il faut s'y connaître. C'est une véritable passion et culture là-bas, de réussir à connaître la meilleure adresse pour le Bun Cha (plat typique d'Hanoï).

 

- Le coût du shopping :

 

Si jamais vous avez un petit côté acheteur ou acheteuse compulsif.ve... n'allez pas là-bas ! Vous trouverez de tout, vraiment tout. Chaussures, jupes, robes, pantalons, bijoux, vêtements en soie, en coton, en lin, sur-mesure ou prêt à porter, des épices, du thé, des bols en noix de coco, des échiquiers sculptés, des shooters, des portes-clefs, des services à thés, de la vaisselle, des tableaux... Même pour les plus raisonnables, ça a de quoi faire tourner la tête, surtout qu'il ne faut pas oublier que tout doit rentrer dans la valise à la fin du voyage.

 

Personnellement, j'ai appris assez jeune à maîtriser cette envie de posséder qui nous vient de notre bonne vieille société capitaliste... mais ça a été difficile tout de même. Tout est beau et vraiment pas cher, même la soie lorsqu'on compare aux prix de chez nous. Il a donc fallu être raisonnable. J'ai acheté des cadeaux à tous mes amis, et je me suis moi-même offert quelques jolies choses, mais je ne crois pas y avoir laissé plus de 150 euros (malgré des peignoirs en soie).

 

Le seul conseil que je peux donner, c'est d'attendre d'avoir fait le tour avant de commencer à acheter des choses. Les prix ne sont pas les mêmes d'une boutique à l'autre premièrement, et secondement, il vaut mieux avoir une vision d'ensemble de tout ce qui se vend pour limiter ses dépenses. Ah, et autre chose, plus la boutique est vaste, plus les prix risques d'êtres élevés. Si jamais vous faites des tours (visites guidées ou accompagnées), en bus notamment, on vous fera arrêter dans de larges centres où tout ce que vous aurez vu en ville sera en vente mais... bien plus cher, et non négociable. 

 

- Se déplacer :

 

On pourrait penser que le plus simple c'est de marcher, mais même ça, ce n'est pas si simple à Hanoï. D'abord, les trottoirs sont étroits et souvent envahis par des tabourets bleus (le trottoir, c'est un peu la propriété de ceux qui vivent dans la maison attenante). Ensuite, la circulation au Vietnam... c'est toute une institution. Il n'y a pas spécialement de signalisations (hormis des feux... mais ils ne sont pas forcément respectés), et surtout, pas de passages cloutés. Lorsque vous souhaitez traverser la route, il faut y aller, au milieu de toutes les motos qui continuent de rouler. La seule règle, c'est de ne rien faire d'imprévisible. Si vous marchez tranquillement en traversant, les motos vous éviteront, et vous arriverez tranquillement de l'autre côté. C'est comme ça que ça marche là-bas.

 

Un bon moyen de transport, c'est de louer soi-même un scooter. C'est facile de trouver des locations en ligne, et le prix de l'essence au Vietnam est dérisoire, puisque tout le monde s'en sert. Par contre, il ne faut pas avoir peur de se lancer dans la dense circulation du centre ville. Là encore, il suffit d'y aller doucement, et de ne pas redouter les coups de klaxons... de toute façon tout le monde klaxonne tout le temps, c'est juste une façon de s'exprimer. Personnellement, je ne m'y suis pas risquée, c'est mon Papa qui conduisait, hé hé.

 

Enfin, il y a aussi les taxis, pratiques si vous ne vous sentez pas prêts pour l'aventure en scooter et que vous devez vous déplacer un peu loin du centre, mais c'est lent. Les rues sont étroites, les scooters sont de partout, alors les voitures roulent comme elles peuvent là-dedans. C'est bien quand on doit aller plus loin, surtout que les routes se dégagent un peu lorsqu'on s'éloigne du centre ville, mais sinon, c'est plutôt la galère.

 

- La météo :

 

Au Vietnam, il fait souvent chaud, mais l'air est surtout humide et vite lourd. Si vous y allez en vacances d'été, prévoyez des vêtements aussi légers que possible. Autrement, il ne sera pas bien difficile de s'en procurer sur place. Il vaut mieux également prévoir un k-way, car la pluie tombe parfois, mais surtout elle tombe d'un coup, fort, et après c'est fini. Être couvert dans ces moment-là c'est sympa.

 

Globalement, il faut s'attendre à avoir chaud, et à s'habiller léger. Toutefois, il est possible d'optimiser la journée pour ne pas craindre les heures les plus chaudes. Le soleil se lève tôt et l'air est frais le matin, c'est idéal pour aller se promener. La vie au Vietnam commence tôt le matin pour tout le monde de toute manière, et vous serez sûrement jet-lagué, alors autant en profiter. De la même manière, les fins de journée, qui offrent des soirées fraîches, sont très agréables. Après le déjeuner, le mieux est de s'offrir une petite sieste, le temps que la température diminue.

 

- Attention à l'eau :

 

J'ai entendu un peu tout et son contraire à ce sujet. Je ne sais pas exactement à quel point l'eau est potable ou non au Vietnam. Il me semble qu'à Hanoï, comme il s'agit plus ou moins de la capitale, ça va, mais dès que vous vous en éloignez, privilégiez les bouteilles d'eau. Méfiez-vous également des glaçons dans les boissons.

Un authentique Bun Cha, passage obligé de le culture culinaire Hanoïenne. Dé-li-cieux !

Un peu d'Histoire et de culture

Hanoï n'est pas tout à fait la capitale du Vietnam (qui est Hô-Chi-Minh-Ville, ancien Saigon), mais est tout de même considérée comme sa capitale culturelle, quand Hô-Chi-Minh-Ville représente davantage l'aspect économique du pays.

 

Très ancrée dans l'Histoire et la tradition, Hanoï offre de nombreuses choses à voir : les Pagodes, les temples, de nombreux musées sur l'Histoire du pays et sur la guerre... C'est une ville de légende, qui contient de nombreux lieux sacrés dont les histoires reflètent l'âme du pays.

 

L'architecture en est également très intéressante. La ville n'a pas profité des dernières avancées techniques. Tandis que Hô-Chi-Minh-Ville voit des grattes-ciels et des bâtiments neufs jaillir d'un peu partout, Hanoï est restée très typique, un peu rustique et pleine d'un charme historique. J'ai adoré découvrir toutes ces maisons construites les unes à côté des autres comme des tranches de vie, qui font presque toutes la même taille. Les boutiques qui occupent pratiquement tous les rez-de-chaussées. Je trouve que c'est une ville qui a du cachet.

 

Enfin, dernière petite note à préciser. Comme vous le savez sûrement, le Vietnam a été occupé un certain temps par la France, qui a été par la suite repoussée et renvoyée par la résistance. Malgré ça, la France a laissé là-bas de nombreuses traces de son passage, à travers l'architecture, principalement. Les bâtiments construits il y a plusieurs décennies tiennent encore et sont toujours utilisés. Il y a également certains vietnamiens qui connaissent un peu le français, mais seulement quelques mots la plupart du temps.

Le temple de la littérature

Le temps de la littérature est l'un de mes endroits préférés, un de ceux à m'avoir le plus marqué et où j'aimerais retourner.

 

Au milieu d'un joli quartier (où mon père et moi avons dégusté un délicieux jus de mangues fraîches), j'ai trouvé que le temple dégageait une atmosphère sereine, entouré de végétation. Tout autour, il y a une route souvent chargée par la circulation habituelle des scooters, mais à l'intérieur, c'est beaucoup plus calme et paisible. Les bâtiments sont très beaux, le rouge du bois tranche sur la pierre pâle.

 

Le jour où nous y sommes allés, je me souviens qu'il y avait une multitude d'écoliers répandus sur l'une des grandes places au milieu des bâtiments. Ça grouillais de vie, même si du coup c'était un peu bruyant. J'en garde tout de même un souvenir assez enchanteur. J'ai apprécié ce vaste espace, le grand bassin devant, toute l'architecture du lieu.

 

La culture asiatique est forcément dépaysante pour quelqu'un comme moi qui n'a visité presque que l'Europe jusque-là. J'ai adoré les arches, les couleurs, tous les types de plantes dans des pots plus ou moins originaux (que vous pouvez voir sur les photos)... Ce que j'aime vraiment là-bas de manière globale d'ailleurs, c'est la présence abondante de végétation. Que se soit dans les temples ou en ville d'ailleurs.

 

C'était très beau. J'aurais adoré y rester pour lire un livre. Bien que ce soit un lieu très touristique, le billet n'est pas cher et c'est vraiment un lieu à visiter.

Le musées des beaux-arts

Le musée des beaux-arts du Vietnam se situe juste à côté du Temple de la littérature, il peut donc être pratique de les visiter l'un après l'autre (en tout cas c'est ce que moi j'ai fait).

 

C'est un musée qui m'a beaucoup plu et qui a été pour moi une belle surprise (j'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre). Je n'ai pas eu beaucoup de goût pour les statues mais j'y ai vu des tableaux vraiment beaux.

 

Bon, c'est sûr qu'il faut un minimum apprécier l'art pour s'y plaire (mon Papa l'a trouvé sympa sans plus), mais à mon sens, ça vaut le détour. Je n'ai malheureusement pas de photos, il y avait une lumière très jaune à l'intérieur qui a rendu mes photos... moches, oui c'est ça le bon mot (sans compter sur mon talent naturel pour les photos de travers). En tout cas, pour tous les amateurs d'art, c'est très sympa : principalement des paysages, des scènes de vie, des portraits... un peu de portraits de Ho Chi Minh aussi, forcément. La visite n'est pas très longue même si il y a un petit paquet de salle. On peut y aller à son rythme.

Le lac Hoan Kiem, le temple Ngos Son et la Tour de la Tortue

Le lac Hoan Kiem est incontestablement mon endroit préféré à l'intérieur de Hanoï. La sérénité, le calme, la visible bienveillance des gens qui s'y promènent. Les parterres de fleurs, les petits bancs, les jeunes qui s'amusent et flirts, les plus âgés qui participent à des cours de yoga ou tai-chi en plein air... de jour comme de nuit. Avec les lumières c'est peut-être même encore plus magique, une fois l'obscurité tombée sur la ville. Surtout que le soir, les week-ends seulement je crois, toute la route autour du lac est fermée au trafic pour que les piétons puissent profiter du lac et de ses alentours sans danger, sans pollution surtout. Lors de ma semaine de visite à Hanoï, j'y suis allée presque tous les soirs m'y promener avec mon père.

 

Au milieu du lac, il y a une petite île à laquelle on accède par un très joli pont rouge (où tout le monde adore se prendre en photo, il y a souvent un peu d'embouteillages du coup). Sur cette petite île, il y a un temple, dans lequel se trouve notamment une sculpture de la tortue qui se trouverait dans le lac, selon la légende (je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessus pour en savoir plus). Il y a surtout une superbe vue sur le lac et la Tour de la torture, qui se dresse seule sur un petit îlot inaccessible au milieu du lac. Là encore, j'ai apprécié l'effet enchanteur du lieu. L'eau qui s'étend au loin, la végétation bien présente même sur le petit bout d'île, et la ville qui entoure le lac, les tranches de maisons (oui, j'ai une certaine lubie vis à vis de ces tranches de maison, je sais).

Le musée de la femme

Le musée de la femme est une des autres surprises culturelles du Vietnam que j'ai eu le plaisir de découvrir lors de ma première visite.

 

Bien qu'un peu à contre-cœur (il aurait préféré une bonne sieste) j'y ai traîné mon père. Il s'y est un peu ennuyé je crois, mais personnellement j'ai adoré !

 

Installé sur plusieurs étages, le musée offre un aperçu varié et intéressant de la culture vietnamienne, axé sur les femmes. Le mariage, les rituels, la position de la femme dans la famille, son statue, les différentes sociétés (patriarcale et matriarcale)...

 

Il y a un peu de lecture, pas toujours dans de super traductions, mais aussi de belles tenues, des objets traditionnels... etc. J'y serais bien restée plus longtemps mais... le jet lag et la sieste m'ont rattrapée. Quoi qu'il en soit, c'est un musée que je recommande !

La pagode Tran Quoc

Il y a de nombreuses pagodes à Hanoï, plus ou moins importantes et intéressantes à visiter. J'en ai fait un certain nombre, mais pas toutes, et j'ai décidé de vous parler de celle qui m'a le plus plu et marquée. Il s'agit de la pagode Tran Quoc.

 

Un peu excentrée de Hanoï, au bord d'un grand lac au Nord du centre ville (il faut un scooter ou un taxi pour s'y rendre), elle est donc la plus jolie pagode que j'ai eu l'occasion de voir. J'ai apprécié ses couleurs (ces tons jaune et rouges un peu tape à l’œil) et les tours qui se dressent un peu de partout, de différentes formes, épaisseurs et hauteurs. La vue sur le lac alentour est très belle, on voit la ville, c'est un beau point de vue. Une jolie oasis assez calme, où il fait bon se promener.

La Cathédrale Saint-Joseph

La Cathédrale Saint-Joseph se dresse en plein milieu du centre ville de Hanoï, pas très loin du lac Hoan Kiem.

 

Une cathédrale plantée au milieu de la capitale culturelle du Vietnam, c'est pas banal, ça dénote ! Il s'agit de l'un des restes de la présence française passée au Vietnam. Bon, je pense qu'avec le temps elle a prit un coup de vieux, toute grise à cause de la pollution, mais elle se tient vaillamment.

 

On la découvre au détour d'une rue, perdue dans le décor. Je me rappelle avoir été surprise de la découvrir alors que j'étais sur le scooter, derrière mon père qui conduisait. Je l'ai trouvée jolie malgré son teint grisâtre, très simple, mais c'est surtout le contraste qui m'a plu.

 

Nous sommes également allés jeter un œil à l'intérieur. C'est une église tout ce qu'il y a de plus commun, avec quelques sculptures et décorations classiques, un peu de dorures aussi si je me souviens bien.

Le pont Long Bien et la route de la céramique

Le pont Long Biên, a été construit par Mr. Eiffel himself (et oui !) et il s'agit d'un sacré morceau de ferraille. Heureusement, il se tient encore, et offre une jolie vue. Bon, après, c'est plus sympa de traverser un pont environnant pour mieux contempler l'oeuvre de Mr. Eiffel, quand on est dessus on voit moins bien tout de suite.

 

Je ne garde pas un souvenir si intense du pont en lui-même, je ne suis déjà pas une bien grande fan de la Tour Eiffel alors... le pont ça m'a juste paru sympa. Ce qu'il y avait de vraiment bien en revanche, c'est la route de la céramique que nous avons suivi en scooter pour arriver jusque là-bas. Je ne sais pas exactement sur combien de mètres ou de kilomètres elle se poursuit, mais toutes les fresques que j'y ai vu m'ont vraiment plu. Et puis, comme j'étais passagère du scooter, c'était vraiment sympa d'avoir quelque chose à voir et apprécier sur la route.

Le quartier des 36 rues

Le quartier des 36 rues est une zone du centre ville à part entière. Il s'agit d'un quartier où chaque rue correspond à un type de produit et donc de boutique, pour faire simple. Il y a la rue des chaussures, la rue des épices, la rue des bijoux... et surtout, la plus prisée : la rue de la soie. S'y balader, ne rien reconnaître d'une rue à l'autre et s'y perdre, c'est simplement magique. Par contre attention à votre portefeuille, vous risquez de faire des dépenses !

 

De manière plus globale, j'ai adoré les rues d'Hanoï. Je trouve que cette ville a un charme incroyable, et de tout le voyage, c'est sans doute ce que j'ai le plus pris en photo. Cette atmosphère singulière que la vie dégage là-bas, la verdure et les arbres omniprésents, les gens de la campagne se baladant à vélo avec leur cargaison de fruits ou de légumes, les scooters de partout, les petits tabourets bleus sur les trottoirs, les gens en bas de chez eux en train de passer le balai, de préparer à manger ou de s'occuper des enfants, les devantures des boutiques colorées... Chaque rue n'a rien à voir avec la précédente et pourtant je serais incapable de me repérer (mais pas de panique, j'avais chargé la carte sur Google Maps... enfin mon père l'avait fait). C'est ça pour moi, la magie de Hanoï !

Le petit mot de la fin

Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un véritable coup de cœur pour cette ville, et j'espère avoir réussi à vous partager un peu de cette atmosphère qui m'a touchée lorsque j'étais en voyage là-bas. Depuis, je n'y suis retournée qu'une seule fois, seulement un jour avant de partir visiter Hué, Hoï An et Ninh Binh (dont je vous parlerais dans un prochain article). Même si j'en ai découvert les principales attractions touristiques, je rêve d'y retourner, de louer un scooter et me balader à travers la ville, peut-être même aller jeter un œil dans les environs, un peu plus loin du centre. Mon rêve d'écrivain serait de m'y installer, quelques semaines ou quelques mois, pour écrire dans cette atmosphère incroyable.

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