Titre : Your Name
Réalisateur : Makoto Shinkai
Genre : Film d'animation, fantastique
Durée : 1h50
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Pour la petite histoire :
J'ai entendu parler de ce film lors de sa sortie, puis ensuite pendant plusieurs années (enfin depuis 2016 quoi), toujours critiqué de manière très positive. Mais je n'avais jamais pris le temps de me poser pour le regarder. Peut-être parce que je ne regarde globalement pas beaucoup d'animés, ou du moins pas Japonais. Bref, finalement, cette erreur a été réparée grâce à un ami qui nous a pris, mes colocataires et moi, mis sur un canapé, et nous a déclaré qu'il fallait que nous le voyions, et que maintenant c'était un bon moment pour le faire. Du coup, nous avons regardé.
Résumé du film :
Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, rêve de quitter ses montagnes natales pour découvrir la vie trépidante de Tokyo. Elle est loin d'imaginer pouvoir vivre l'aventure urbaine dans la peau de... Taki, un jeune lycéen vivant à Tokyo, occupé entre son petit boulot dans un restaurant italien et ses nombreux amis. À travers ses rêves, Mitsuha se voit littéralement propulsée dans la vie du jeune garçon au point qu'elle croit vivre la réalité... Tout bascule lorsqu'elle réalise que Taki rêve également d'une vie dans les montagnes, entouré d'une famille traditionnelle... dans la peau d'une jeune fille ! Une étrange relation s'installe entre leurs deux corps qu'ils accaparent mutuellement. Quel mystère se cache derrière ces rêves étranges qui unissent deux destinées que tout oppose et qui ne se sont jamais rencontrées ?
Ce que j'en ai pensé :
Je trouve que ce film est marqué par la poésie qui caractérise la plupart des films d'animations japonais que j'ai eu l'occasion de voir jusqu'à présent.
Au début, j'ai cru que c'était un bon pitch pour une histoire relativement classique (une fois qu'on admet que échanger son corps c'est pas banal, mais ça passe), toutefois, en plus de la beauté de l'animé en lui-même, l'intrigue nous emmène bien plus loin que ce que l'on pourrait imaginer. La première heure était agréable, assez attendue quand on a lu le résumé du film, mais tout de même captivante. On découvre avec plaisir et amusement les vies de Taki et Mitsuha, et aussi leurs échanges, vecteurs de situations pour le moins originales et propices à l'humour. La seconde heure en revanche m'a de plus en plus prise au dépourvue, et entraînée vivement dans l'histoire jusqu'à la dernière image. Ça n'était pas évident de tout comprendre (j'ai remarqué que c'est caractéristique du genre ça aussi, les retournements plus ou moins tarabiscotés et troubles), mais... j'ai adoré. Je pense qu'il faudrait que je le revois pour être bien sûre de ce que j'y ai compris, mais j'ai trouvé la fin comme une plume qui se pose sur l'eau. Peu de choses étaient dites mais il y avait tout ce qu'il faut.
Je pense que ce film d'animation vaut largement le détour. La surprise lorsque l'histoire se corse et prend un détour tellement inattendu m'a vraiment marquée. J'étais partagée entre l'incompréhension, et le suspense de ce que l'on découvre petit à petit. Même si une part de moi-même, celle qui adore la vraisemblance, était un peu sceptique, je me suis laissée faire, et j'ai vraiment apprécié cette incroyable aventure qu'on vécu Taki et Mitsuha. J'ai aussi apprécié les voix off, il y en avait peut-être un poil trop à la fin, mais j'avais envie de noter certaines phrases que je trouvais vraiment belles.
Pour me résumer, je dirais que c'est un joli conte plein de surprises et de poésie, qui nous emporte dans un rythme de plus en plus rapide pour nous laisser finalement sur les fesses, le souffle court, mais avec le sourire aux lèvres.
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